« Les femmes, toutes les femmes ou presque, me semblaient
agréables. Certaines étaient jolies; je les accompagnais des yeux, leur
demandant de trahir par un geste des formes moins visibles ou de me révéler,
par je ne sais quel subtil et furtif échange, le charme qui devait émaner de
leur intimité. Sous les fourrures, la jaquette d’un tailleur, les jupes aux
plis seyants, le corps m’apparaissait. J’associais le mouvement des hanches à
la tendre élasticité des cuisses, à leur rondeur émouvante, leur tiédeur
animale. J’en avais un fourmillement au bout des doigts et une image pleine de
molles délices s’insinuait dans mon esprit… »
Francis Carco
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