dimanche 8 février 2015

La lecture du jour


«Job prit la parole et dit: Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée, il fait des journées de manœuvre.
Comme l’esclave qui désire un peu d’ombre, comme le manœuvre qui attend sa paye,
depuis des mois je n’ai en partage que le néant, je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis: “Quand pourrai-je me lever ?” Le soir n’en finit pas: je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube.
Mes jours sont plus rapides que la navette du tisserand, ils s’achèvent faute de fil.
Souviens-toi, Seigneur: ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur.»

 

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