jeudi 5 février 2015

Journal ?


1. J’ai pendant 365 jours recopié ici des extraits de mes journaux qui sont saisis sur ordinateur. De 1971 à nos jours.

2. Puis, ce fut une aubaine, sont arrivées les mille et une questions de Gwendoline qui ont comblé mes jours de la fin d’automne jusqu’à aujourd’hui

3. J’envisage dorénavant de mettre en ligne des extraits de mon journal au jour le jour. Des extraits, toujours des extraits, car il y a la rage de tout dire, ou plutôt la rage de ne pas pouvoir tout dire. Et puis, “Moi, moi, moi”, c’est toujours la honte… Je n’ose pas, je ne sais pas, je ne veux pas… qu’est-ce que je fais ? “Moi, moi, moi”, l’obscène.

Bref…

Je note:
Le 3 février à 19:45, très exactement:
le choc, un grand choc,
un heureux choc,
toute chose seront sues, sibyllines mais je les dirai en clair, ici, quand j'en saurai plus, quand ce sera avancé, ou quand cela aura avorté,
mais ne pas vendre la peau de l’ours,
(et jouer serré),
comment fait-il celui-là, sur lequel tombe le tonnerre, et qui continue à vaquer?
ça je ne sais pas le faire,
on me dit un mot, on me fait un signe, ou l’on fait silence, et personne ne se rend compte, on passe son chemin, on oublie, on ne sait même plus quel silence on a utilisé, on va faire sa popote dans la cuisine, et je rumine ce mot des jours et des jours, et dix ans après ce signe ou cette absence de signe sera toujours là, au fond de la gorge, et l’autre le bec en l’air, naïf, les yeux écarquillés: moi? j’ai dit ça?
Toutes choses seront dévoilées, mais à la limite seulement à la fin du monde. C’est un peu long comme attente.

Ce matin à deux heures, je me réveille avec cette phrase:
“Cette vie est forte en vinaigre, on n’a même pas le droit d’aimer qui on veut.”








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