«On jugera si, à moins d’être le
dernier des infâmes, j’ai pu tenir des arrangements qu’on a toujours pris soin
de me rendre ignominieux, en m’ôtant avec soin toute autre resssource, pour me
forcer de consentir à mon déshonneur. Comment se seraient-ils doutés du parti
que je prendrais dans cette alternative? ils ont toujours jugé de mon
cœur par les leurs.» (JJR)
Le livre de Stephen Vizinczey, Éloge des femmes mûres, est un assez beau livre,
un petit roman “sympa”, mais quant à le qualifier de chef-d’œuvre mondial, etc., à citer Nabokov,
etc., aux dithyrambes des critiques mentionnés en quatrième de couverture,
faut pas exagérer, faut pas pousser mémère.
«Cette idée
qu’on ne peut aimer qu’une seule personne fait que la plupart des gens vivent
dans la confusion» (page 97).
«ce monument ancien et vénérable […]
était un aphrodisiaque puissant : tant que ces colonnes de marbre tenaient
debout, elles brûlaient d’orgueil spirituel et de désir, passions jumelles
jaillies des mêmes replis de l’âme» (page 163).
Et toutes les pages à partir
de la page 205.
[Suit un long développement sur ma grand-mère que je reprendrai plus tard.]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire