Régine est morte. Régine Leroy, la cousine
germaine préférée de mon père. Elle m’a dit, la dernière fois que je l’ai rencontrée, en 2003, qu’à
l’école on les prenait pour frère et sœur. Elle me l’a dit de telle façon qu’on
comprenait qu’elle aussi avait beaucoup aimé son cousin Régis.
Elle était une des
dernières à garder mémoire du Saint-Sym (prononcé sinsin) d’avant guerre, de ce village qu’elle
n’avait jamais quitté. Ces souvenirs disparaissent, et bientôt à jamais enfouis pour tout le monde.
On lisait la bonté dans son regard, son sourire, dans sa vieille peau ridée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire