À Génissac, un jour, ils m’ont fait une farce.
Un jour, donc, un midi, j’ai ouvert ma noix, une de mes
noix, car nous mangions beaucoup de noix, en général sur une tranche de gros
pain difficile à couper (mais c’est une autre histoire…), nappée d’une couche
d’un centimètre au moins de confiture maison (là aussi, la confiture est une
autre histoire…) dans laquelle nous fichions nos noix ; j’ai donc ouvert
ma noix (le point virgule est copié sur Alexandre Dumas) ; donc j’ai
ouvert ma noix, avec la pointe du couteau introduite entre les deux coques dans
la partie de la noix où l’on peut l’introduire, car de l’autre côté, on le
sait, si l’on a bien observé les noix, l’on ne peut rien introduire du tout, ni
même la pointe d’un couteau ; et les deux coques se sont séparées.
Et alors j’ai crié : « Il y a un gros vers dans
ma noix. »
Tout le monde s’est moqué de moi autour de la table.
Ils m’avaient fait une farce : ils avaient ouvert une
noix, avaient mis dedans un préservatif, et avaient recollé la noix.
Je ne savais pas à quoi ressemblait un préservatif.
(À partir de cette anecdote j'ai écrit une histoire, que je mettrai peut-être en ligne — une autre fois.)
(À partir de cette anecdote j'ai écrit une histoire, que je mettrai peut-être en ligne — une autre fois.)
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