mercredi 30 avril 2014

Dimanche 30 avril 2000



Fort peu travaillé hier, ça va être pareil aujourd’hui, je le sens.

Finalement bien travaillé, et bonne soirée en perspective. 

Donc la soirée sera mauvaise.


mardi 29 avril 2014

Jeudi 29 avril 2010



Nouvelles du «Monde», je cite: 
la Grèce s’écroule, la Belgique vers le pire, et le conseil de l’Europe envisage l’interdiction de la fessée.

lundi 28 avril 2014

Jeudi 28 avril 2011



Donc la passion amoureuse n’est qu’une maladie mentale à rapprocher de l’autisme. Quant à l’amour, il peut être incompatible avec le sexe.

dimanche 27 avril 2014

Lundi 27 avril 2009



J’emmène maman à l’hôtel-Dieu pour des examens: 
«Pourquoi tu m’as fait ça? tu peux pas nous laisser mourir dans notre coin.»


samedi 26 avril 2014

Dimanche 26 avril 2009



Pas de messe aujourd’hui. Je vais jusqu’à la cathédrale avec le chien sans laisse. Pas de visite, pas de téléphone de personne. Pas de mail. J’ai bien travaillé au site. 
Couci-couça avec maman. 
Elle fait la vaisselle qu’il faut entièrement refaire et qu’elle a mélangé avec la vaisselle propre. D’ailleurs elle mélange aussi le propre et le sale qu’elle n’a pas lavé. Qu’importe c’est tout comme. (Il faut comprendre la phrase précédente : il y a du propre propre, du faux propre (propre sale) et du vrai sale (sale sale), le tout se mêle.)

vendredi 25 avril 2014

Mercredi 25 avril 2007



Déjà placées […] mais que je recopie ici pour le plaisir:

«Heureux qui sait la volupté des vers et des pensers sublimes.»
«Toute ma vie fut le gage de ma rencontre avec toi.»
«Puisse la vie fleurir à l’entrée de ma tombe.»
«Le roman exige qu’on bavarde: dis tout ce qui te vient en tête, absolument!»
«Il faut être sauvage, vil et ignorant pour ne point respecter le passé et ramper devant le seul présent.»
«Nous sommes tous les mêmes; le monde est un désert; notre patrie c’est Tsarskoié Selo.»
«Ce n’est pas pour les émois terrestres
ni l’intérêt, ni les combats
que nous sommes nés, mais pour l’inspiration,
les douces musiques et les prières…»
Pouchkine


Et de Lermontov, à dix-sept ans: 
«Je suis né pour rendre le monde témoin de mon triomphe ou de ma chute.»

jeudi 24 avril 2014

Mardi 24 avril 2007


“Afin de parachever notre séjour (notre voyage) sur cette maudite (sur cette belle) planète, il s’agit d’aimer toutes les femmes, de lire tous les livres, de visiter tous les pays (rencontrer tous les peuples, admirer tous les arts), de prier tous les dieux (toutes les images approximatives et maladroites de Dieu, de…”


mercredi 23 avril 2014

Dimanche 23 avril 1972


On se lève à neuf heures et demi, on part déjeuner à Nohant. Nous sommes treize à table.


mardi 22 avril 2014

Vendredi 22 avril 1972


À minuit, nous allons voir Le Sadique aux dents rouges

lundi 21 avril 2014

Mardi 21 avril 2009


Plus on lit Pouchkine, plus on lit sur lui, plus on se rend compte qu’il est le plus bel écrivain du monde qui fut jamais, et l’on se désespère puisque, à jamais ignorant de la langue russe qui, même si nous nous y mettions à marche forcée à plus de soixante ans, jamais ne deviendrait notre langue maternelle; et l’on se rend compte que jamais nous ne l’appréhenderons, et cela est une sorte de désespoir. Encore une beauté qui nous échappe. 
Markowicz dit bien le trajet Pouchkine-Brodski ; Brodski le dernier.

dimanche 20 avril 2014

Samedi 20 avril 2002



Ces deux petits faits m’effraient car ils m’ont montré en pleine lumière quelque chose que j’avais oublié: on ne peut discuter d’aucune façon avec des êtres humains aveuglés par l’idéologie. Des personnes qui ne sont pas dans la nuance: barrière infranchissable entre ces êtres et moi.
La nuance, oui, parmi mes quelques qualités et mes nombreux défauts, il y a cela — qui m’empêche de vivre — : la nuance. Seul se battent, se défendent, réussissent, ceux qui ne font pas dans la nuance, que ce soit s’inscrire à un parti politique, achever un pesant roman, se lancer dans les affaires…

 

samedi 19 avril 2014

Dimanche 19 avril 2009



Tynianov, La Mort du Vazir-Moukhtar. Exemplaire prêté par V, ce livre, comme La Jeunesse de Pouchkine, est épuisé, son éditeur préfère gagner des sous en publiant des bêtises.

«Il n’était jamais qu’un homme, il avait envie d’avoir une maison à lui. Il avait peur du vide, c’est tout.»