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samedi 5 avril 2014

Que le monde est compliqué


1. D’abord une petite information sur le site du Monde.

2. Les Banu Hilal, qu’est-ce? Incursion vers wikipedia qui me donne des informations qui datent d’avant 1200. 

 3. Je continue.

Je me dis que:

a) Ce n'est peut-être pas très objectif.

b) Dommage que la Kabylie n'intéresse pas les journalistes. Comment savoir ce qui s'y passe vraiment?


lundi 2 décembre 2013

Pif


Pourquoi le monde est beau?
À cause de petits événements comme celui-là.

Pour prolonger le débat


jeudi 6 juin 2013

La formation des enseignants



Une rapide recherche Google permettra de retrouver rapidement les auteurs des thèses ici présentées. 
(J'ai eu la flemme de corriger l’orthotypo…)


«Les auteurs qui se sont intéressés à la pratique des éducateurs sociaux s’accordent à penser que l’agir de ces derniers procède avant tout d’un engagement quotidien, d’un souci de l’autre porté par des gestes actualisés en situation, pratique dont la mise en intelligibilité fait appel à une logique plurielle, or, depuis l’introduction de la gestion managériale et de la sémantique des compétences dans le champ de l’éducation sociétale, l’activité des éducateurs se trouve placée sous un éclairage réducteur qui s’intéresse aux seuls faits et gestes mesurables, aussi, afin de rompre avec une pensée positiviste binaire, nous avons opéré grâce à un changement de paradigme en optant pour une approche esthétique (et éthique) qui conçoit l’agir humain non pas morcelé, mais envisagé comme une globalité, d'autant que, corollairement, une telle approche coïncide particulièrement bien avec l’activité des éducateurs qui se singularise par un entremêlement des dimensions corporelle, affective et réflexive, en conséquence de quoi, nonobstant la singularité de l'approche sociologique, cette hypothèse, nous l’avons mise à l’épreuve grâce à une enquête de terrain menée au travers d’une observation participante dans deux structures éducatives des régions genevoise et grenobloise; ainsi, nos analyses reposent sur les contributions de chercheurs, majoritairement situés dans le courant esthétique et pragmatiste, qui se sont intéressés aux théories de l’action, et nos observations ont dans une large mesure permis de crédibiliser notre hypothèse, nous permettant, d’une part, d’identifier quelques axes majeurs qui contribuent à la construction d’une épistémologie de l’agir des éducateurs et, d’autre part, d’ouvrir quelques perspectives pour la formation des praticiens.»

«Construit en multiréférentialité, sur les postulats de la psychologie socioculturelle de Vygotski, de l’analyse clinique de l’activité (Y. Clot), de l’ergonomie de l’activité, cette étude a pour finalité de construire une intelligibilité des pratiques, habitus et singularité entremêlés, dans une approche compréhensive et développementale des actions de préparation, comme « une présence au futur » .Quel(s) liens font les enseignants entre le sens, la forme et les modalités de leur action anticipatrice de préparation et le cours d’action de leur conduite effective de la classe, leur pilotage des tâches, dans la complexité d’une situation d’enseignement-apprentissage, à l’école élémentaire au cours d’une expérimentation de terrain en autoconfrontation croisée ?Cette PROBLEMATIQUE s’organise dans une démarche descriptive et compréhensive autour de trois HYPOTHESES : L’hypothèse 1, sur la nature de la pratique - chaque professionnel interprète différemment la préparation. L’hypothèse 2, entre ce sur quoi porte l’anticipation de la séance (facilitant ou non la gestion de l’imprévu) et son pilotage effectif. L’hypothèse 3, sur les prolongements possibles en formation.La METHODE, une « quasi-expérimentation », permet l’accès à la réalité quotidienne des pratiques, dans un espace de co-construction praticiens / chercheur, en appui de l’autoconfrontation qui permet de «faire vivre la conscience pour l’étudier» (Vygotski), lorsque celle-ci est mise à disposition d’un collectif professionnel, constituant le corpus, arrêté, in fine, sur cinq acteurs singuliers, pour une recherche de typicalité de cas d’enseignants.Les INDICATEURS d’analyse, organisés autour des traces et des conceptions de la préparation, permettent d’éclairer le paradigme d’anticipation et la préparation :- Il existe plusieurs configurations déterminées par le rapport au support-outil et la gestion des interactions langagières.- Le déroulement effectif de la classe est le résultat d’un système d’interactions entre le pilotage à partir de la préparation et les interprétations, incertitudes majeures, que les élèves font des tâches. - En anticipant avec le cadre linéaire de la préparation « canonique » l’enseignant pilote du linéaire, a contrario de l’apprentissage et n’intègre pas de possibilité d’improvisation . Ce n’est pas un outil suffisant du métier, il permet d’établir des relations de détermination, mais peu de relations de signification : l’interprétation reste donc en tension. Pour résoudre cette tension, on peut envisager une voie complémentaire, au croisement d’une clinique de la relation éducative et d’une clinique de l’activité : une post-paration individuelle et collective. Cette POST-PARATION – qui permet de problématiser, d’introduire quelque chose qui n’est pas dans le constat de situation et de se positionner dans cette présence au futur pour permettre l’ajustement de l’action - corrélée avec le style professionnel, en lien avec le genre est constitutive d’un capital de mise en mots et d’un répertoire de mise en actes, qui sont des ressources pour préfigurer l’action.»

vendredi 22 février 2013

Encore des bêtes, des baisers et autres liens


Je ne fais pas de fixation particulière sur un animal, narval ou autre chien, mais j'aime particulièrement les marmottes.

Un événement qui donne de l’espoir: certains Tunisiens, en dépit de leurs multiples préoccupations, trouvent encore le temps de se pencher sur l’œuvre de Giono.

Les Chinois aussi, sont formidables: James Joyce best-seller.

Pendant ce temps-là, en France, à Abbeville, c'est une autre paire de manche.

Et si vous n'aimez pas qu’on vous lèche la pomme… Xoxo



«C'est la joie de Pâques! On s’embrasse, on s’enlace. Le baiser de paix donne lieu à un grand remue-ménage pendant lequel chacun met un point d’honneur à serrer dans ses bras la moitié de l’assistance. Beaucoup de bruit, beaucoup de joie. Ici, Pâques a un surnom: le “carnaval de l’Alléluia”!»  
En Amazonie, in Charles Guilhamon, Sur les traces des chrétiens oubliés






Vu Mariage à l’italienne, Le Pigeon (très drôle, j'ai attendu quarante ans avant d’accepter de le voir à cause de son titre (I soliti ignoti en italien)), Le Marchand de Venise (de Michael Radford), deux fois Le Marchand de Venise de la BBC (j’ai du mal avec l’anglais), deux fois La Cenerentolaénergisant absolu»), lu le Cours de philosophie en six heures et quart.




vendredi 15 février 2013

N’est pas profanateur qui veut


Les Femen dans Notre-Dame.
À cette occasion on a ressorti l’affaire Mourre. (Cohérence: on en parlait la semaine dernière.) Un ami estime que l’acte de Mourre avait du «sens», de la gueule, était une «vraie» provocation (mais qu’est-ce qu’une fausse provocation?) alors que nos Femen ne sont que des pitres. Annie Ernaux raconte quelque part (ou plus exactement, ce n’est pas elle qui se rengorge de ce haut fait, mais son amant de l’époque) comment elle a fait l’amour dans l’église Saint-Sulpice face à l’immense fresque de Delacroix. Une amie, protestante antipapiste, m’a raconté comment elle avait fait une fellation au même endroit. Coïncidence? mimétisme? Je ne crois pas trop en ces vantardises. D’abord il y a trop de passage dans la chapelle des Anges. Est-ce donc une légende qui circule, que chacun s’approprie? Ou un fantasme qui fascine par son symbole? Saint-Sulpice a toujours été un bâtiment privilégié pour les anticléricaux de tous poils (les bobos d’entre les deux guerres: «les tours de Saint-Sulpice je pisse contre»; les situationnistes, etc.; ça doit être le quartier qui veut ça).
Toujours est-il que je ne suis pas choqué plus que ça par les seins nus des Femen à l’intérieur de Notre-Dame. On en a vu d’autres. Après tout, dissimulés par des bouts de tissu, chacun entre dans les églises avec ses ulcères, ses intestins malades, avec son âme indifférente, avec ses hypocrisies et son appareil photo, avec ses péchés. (Chaque dimanche matin, à Chartres, les Japonais photographient les fidèles comme ils font des tribus africaines ou des animaux rares des parcs zoologiques.) Les Femen ont abîmé les cloches, qu’elles paient les réparations. Ce qui me gêne le plus c’est leur manière d’être, leurs gestes inélégants, leurs bras lancés comme des battoirs; il y a en elles une pesanteur de mâles qui ne les rend pas séduisantes. Est-ce ces gros traits de feutres noirs qui leur barbouillent le torse, elles n’ont pas de belles poitrines. C’est là leur plus gros péché: elles ne sont pas sexys… Eh oui, elles sont de leur époque, et leurs corps révèlent leurs esprits: là où Mourre agissait par conviction, elles répètent une action qui a été jouée mainte fois et qui aujourd’hui, comme toute chose, n’est plus qu’un spectacle parodique. La joie est absente.
Les églises sont des lieux de vie où le tout de la vie a toujours pénétré, église consacrée ou pas. On a dû interdire d’y fumer dès la fin du dix-septième siècle; au moyen âge, certains nobles y entraient à cheval; les bulldozers sont entrés avec la bénédiction des autorités dans Saint-Jacques d’Abbeville la semaine dernière; dans  la cathédrale de Reims, lors d’un concert de Nico (vers 75), «my generation» abandonna tous ses détritus dans la nef, et ses mégots de shits derrière les colonnes.

Mais. Il y a que.
Ce que je n’oublie pas.
C’est le meurtre de Thomas Becket, et les 350 habitants d’Oradour brûlés vifs dans l’église de leur village le 10 juin 1944.


En ce qui concerne la démission du pape.
J’ai une qualité: ce qui s’est passé hier est aussi présent (ou aussi passé) pour moi que ce qui est survenu il y a mille ans, à la fois tout à fait disparu et vivant à jamais. Alors entre les Borgia à la Renaissance, les papes d’Avignon, toutes les vicissitudes de la papauté, à l’aune des siècles, je ne trouve pas la démission du pape «inouïe». On en a vu d’autres. On peut relire le tome VII de l’histoire de l’Église de Fliche et Martin, celui qui concerne le dixième siècle.
(NB à l’attention des gobe-mouches: la papesse Jeanne n’a jamais existé.)


mercredi 23 janvier 2013

Propagande



Je reçois chaque jour sur ma page facebook environ une trentaine de photos ou d’images d’homosexuels qui s’embrassent. Cela ne vient pas tant de mes “amis” pédés que de mes “amis” à la bonne conscience de gauche. (Ah ! la fierté d’être “audacieux”, « Regardez-moi, disent-ils, comme je suis libéré ! »)

(Je n'ai rien contre, simplement c'est comme si on vous montrait trente fois par jour une reproduction de la Joconde, vous vous en lasseriez.)
(Ils me rappellent les réalisateurs de FR3 qui éprouvaient le grand frisson de la transgression à filmer des seins nus dans les années quatre-vingt.)

Ils vont achever de m’éloigner de la gauche, et finir par me dégoûter des baisers.





mardi 22 janvier 2013

Petites bêtes et autres actualités


Certaines petites bêtes, les morpions, disparaissent
Reste la question des poils… mais c’est une autre histoire…

Dans la série bonnes nouvelles, encore d’autres bêtes qui disparaissent, et c’est tant mieux.

Il est désormais interdit d’écouter le discours de Martin Luther King : EMI Publishing a acheté les droits.

Pourquoi faut-il que les déclarations des hommes politiques français, les analyses des journalistes, les commentaires sur internet, en un mot la propagande pour défendre le mariage homo me donne l’irrépressible désir de me jeter dans les bras de Frigide Barjot?
Alors que mon assentiment est total lorsque j’entends Obama:
“Our journey is not complete until our gay brothers and sisters are treated like anyone else under the law…”