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vendredi 6 janvier 2017

Bilan



En 2016 j’ai vu 125 films, dont 24 au cinéma.
Hit-parade des films nouveaux vus au cinéma :
1. Les Innocentes.
C’est tout.
Ou alors, dans l’à-peu-près :
2. Brooklyn ;
3. Carol ;
4. Ce sentiment de l’été ;
5. Quand on a dix-sept ans.
Et puis, ne furent pas désagréables : Folles de joie, Maggie a un plan, Julieta. Mais je n’en ai que des souvenirs vagues.
J’ai vu 101 films, pour la plupart des “classiques”, en dvd (y inclus quelques rares films vus à la télévision).
J’ai vu 1 opéra, au cinéma, en direct du MET.
J’ai vu 1 pièce de théâtre, en dvd.
J’ai vu 2 documentaires.
S’y ajoutent 2 “séries”.
J’ai lu 95 livres, dont 20 d’auteurs encore vivants. (La proportion est plus grande que je ne pensais, mais y sont inclus un certain nombre de livres historiques, que je n’ai pas recensés séparément, non plus que le nombre d’essais, le nombre de romans, et je n’ai pas le courage de reprendre le recensement.)
Parmi les auteurs vivants, il y a 6 livres d’amis.
Parmi les livres lus il y a :
— 3 bandes dessinées ;
— 6 livres de poésie ;
— 2 romans policiers ;
— 1 livre en anglais.

samedi 1 mars 2014

L’Enfant disparu



L’Enfant disparu. Il s’agit d’un livre poignant, un des livres qui m’a fait le plus pleurer. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je l’ai lu le 23 février 1993. Un enfant disparaît dans les collines du Luberon en avril 1988. On le retrouve mort quelques jours plus tard. Son père, Alain Hurtig, a écrit le livre en 1990. En février 1993 mon fils avait l’âge de l’enfant, c’est pourquoi ce livre m’a tant bouleversé. Je pense souvent au petit Raphaël.


Ce livre m’a fasciné (au vrai sens du mot “fasciner”) parce qu’il est ancré dans l’autobiographie la plus brûlante et en même temps un objet littéraire complètement maîtrisé. Comment maîtriser un tel sujet?

Ce livre est épuisé, introuvable en librairie. L’éditeur s’est évanoui. On en trouve en vente d’occasion sur internet.

J’ai cherché des traces sur internet. Il y a peu d’informations, mais à l’époque l’affaire fit les titres des journaux:



J’ai cherché davantage. J’ai trouvé Alain Hurtig. Il a un site Web qui s’appelle L’Outil typographique.

On retrouve l’enfant mort quelques jours plus tard. j’avais compris qu’il était mort tout seul, perdu… un petit enfant perdu dans la forêt…
Et je suis tombé sur une précision troublante : 
«À mes parents, Michel et Marie-Claude Hurtig, morts sans avoir su la vérité sur ce crime.»


dimanche 15 décembre 2013

Une vie de mensonge



1. Notre Mouvement



Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses
Le jour est paresseux mais la nuit est active
Un bol d’air à midi la nuit le filtre et l’use
La nuit ne laisse pas de poussière sur nous

Mais cet écho qui roule tout le long du jour

Cet écho hors du temps d’angoisse ou de caresses
Cet enchaînement brut des mondes insipides
Et des mondes sensibles son soleil est double

Sommes-nous près ou loin de notre conscience
Où sont nos bornes nos racines notre but



Le long plaisir pourtant de nos métamorphoses
Squelettes s’animant dans les murs pourrissants
Les rendez-vous donnés aux formes insensées
À la chair ingénieuse aux aveugles voyants

Les rendez-vous donnés par la face au profil
Par la souffrance à la santé par la lumière
À la forêt par la montagne à la vallée
Par la mine à la fleur par la perle au soleil

Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre
Nous naissons de partout nous sommes sans limites



2. Zavis Kalandra


André Breton, 13 juin 1950:
« Il y a quinze ans sur l’invitation de nos amis les surréalistes tchèques, toi et moi nous nous sommes rendus à Prague […]
« si tu te rappelles, un homme qui passe, qui s’assoit aussi souvent que possible avec nous, qui s’efforce de nous comprendre […]
«Je pense que tu as retenu le nom de cet homme: il s’appelle — ou s’appelait — Zavis Kalandra. Je n’ose décider du temps du verbe puisque les journaux nous annoncent qu'il a été condamné à mort […]
«Toi à qui je connus longtemps ce respect et ce sens sacré de la voix humaine jusque dans l'intonation […]»

Eluard répond: 
« J’ai trop à faire avec les innocents qui clament leur innocence pour m’occuper des coupables qui clament leur culpabilité. »



3. Deux cents haut-parleurs


«C’est durant cette offensive que d’un poste d’observation sur le Grammos le poète français Paul Eluard lança aux troupe gouvernementales son appel répercuté par deux cents haut-parleurs. Il s'adressait, disait-il, à ceux qui “étaient contraints de servir un gouvernement qui ne les représentaient pas”, à ceux “qui étaient du côté des geôliers et des bourreaux”. Ils les invitaient à passer de l’autre côté de la barricade et les assurait qu’ils seraient bien traités et libres […]
Triste aventure de la candeur et de la bonne foi…»
Evángelos Avéroff-Tosítsas, Le Feu et la hache, Grèce 46-49




Je connaissais toute cette histoire. À vingt ans je savais par cœur ce poème que je trouve encore très beau. Je connaissais sa réponse à Breton, cette pure ignominie. Je savais le ridicule de cette équipée dans les montagnes du nord-est de la Grèce: ce sont les derniers soubresauts de la guerre, le peuple grec ne veut pas du communisme, il ne veut pas de cette servitude qu’Eluard appelle liberté. Mais je ne savais pas ce que rapporte José Corti.


4. Triste aventure de la candeur et de la bonne foi


«Écrivant ses mémoires, Eluard aurait-il mis, noir sur blanc, ce qu’il a fait plus que me donner à entendre; aurait-il dit qu’après la Libération il ne demeurait plus attaché à ses camarades que parce que, s’il avait perdu la foi (Parti, mon Parti), il ne se reconnaissait pas le droit d’ébranler la leur, leur seul soutien?»
José Corti, Souvenirs désordonnés


Ainsi, il n’y croyait même pas… 


vendredi 15 novembre 2013

N’importe quoi


J’ai acheté:


Jean Guitton, Portrait de Monsieur Pouget, coll. «Le Livre de poche chrétien»
Jean Hougron, Les Portes de l’aventure, coll. «Le Livre de poche»
Maurice Barrès, La Colline inspirée, coll. «Le Livre de poche»
A. J. A. Symons, À la recherche du baron Corvo, Gallimard
Soljénitsyne, Le Chêne et le veau, Seuil
Teilhard de Chardin, Genèse d’une pensée, Lettres, Grasset
Francis Carco, Les Innocents, coll. «Le Livre de poche»
Raïssa Maritain, Journal de Raïssa, DDB
Henri Thomas, John Perkins, Gallimard
Paul Hazard, La Crise de la conscience européenne, Boivin
Graham Greene, À la recherche d’un personnage, Laffont
Marc Ferro, Des soviets au communisme bureaucratique, coll. «Archives»
Robert Kalbach, Olivier Lebleu, Meyer et Schirlitz, les meilleurs ennemis, La Rochelle, septembre 44-mai 45, Geste éditions
Claude Mauriac, Le Dîner en ville, Albin Michel
Jean Gimpel, Les Bâtisseurs de cathédrales, coll. «Le temps qui court»
Henri Caffarel, Lettres sur la prière, Éditions du feu nouveau
Olivier Chaline, Le Règne de Louis XIV, Flammarion
Auguste Valensin, La Joie dans la foi, Aubier
Emmanuel Mounier, Lettres, carnets et inédits, Seuil
Georges Casalis, Luther et l’Église confessante, coll. «Maîtres spirituels»
Bernard Sesboüé, La Résurrection et la vie, Petite catéchèse sur les choses de la fin, DDB
Joachim Jeremias, Théologie du Nouveau Testament, I. La prédication de Jésus, Cerf
Joachim Jeremias, Paroles de Jésus, le sermon sur la montagne, le Notre Père, Cerf
Cardinal Lustiger, La Messe, Bayard
Bruno Chenu, La Trace d’un visage, De la parole au regard, Centurion
François Leprieur, Quand Rome condamne, coll. «Terre humaine»
François Mauriac, Vie de Jésus, Flammarion
Louis Hurault, Guide Terre sainte, routes bibliques, Fayard
René Girard, Je vois Satan tomber comme l’éclair, coll. «le Livre de poche»
Romano Guardini, Vie de la foi, Éditions de la revue des jeunes
Emmanuel Mouier, Carnets de route, Feu la chrétienté, Seuil
Georges Goyau et al., Ozanam, Livre du centenaire, Beauchesne
Joachim Jeremias, Les Paraboles de Jésus, Éditions Xavier Mappus
L. Grollenberg, Atlas biblique pour tous, Sequoia
Jean Meyendorff, Saint Grégoire Palamas, co ; «Maîtres spirituels»
Angèle de Foligno, Le Livres des visions et instructions, coll. «Points Sagesses»
Émile Dermenghem, Mahomet et la tradition islamique, coll. «Maîtres spirituels»
Henri Bremond, Newman, II, Psychologie de la foi, Bloud
Hans Urs von Balthasar, Credo, Nouvelle Cité
Yves Congar, Entretiens d’automne, Cerf
Yves Congar, Au milieu des orages, Cerf




vendredi 13 septembre 2013

Topographie parisienne



Je savais que la rue Saint-Jacques était le chemin tracé jadis par les mammouths qui allaient boire à la Seine, mais Giraudoux nous en apprend d’autres:

À l’angle du boulevard Raspail et du boulevard du Montparnasse […] À cette intersection de la route d’Orléans et des routes de Beauce, à ce carrefour où les seuls passants ne devraient être que Tourangeaux, Beaucerons…


(Question que l’on m'a posée: les mammouths? Je réponds: référence: Cendrars.





mardi 20 août 2013

Marguerite et Marguerite


Aube.
La cohérence de l’univers joue à fond, bat son plein, alors que j’ai encore les paupières qui collent. 
Sur le blog d’A., MM. Boloacre et Pic commentent un billet où il est question de la bibliothèque Marguerite-Audoux. Je confondais sans beaucoup réfléchir les deux bibliothèques qui portent les deux noms: Marguerite Audoux et Marguerite Durand.
Il y a longtemps que je sais distinguer ces dames. Mais je n'ai jamais réussi à retenir laquelle est Audoux, laquelle est Durand. Elles n’ont pas grand-chose en commun. Bien qu’Octave Mirbeau, du moins via Séverine, fasse le lien entre les deux.
J’apprends que le magazine Marie Claire tiendrait son nom du titre du roman de Marguerite Audoux (tag : éponyme).
Mais la cohérence se trouve là : Marguerite Audoux est née à Sancoins 
=> Michelle  
et a passé sa jeunesse près d’Aubigny-sur-Nère, à Sainte-Montaine.
=> Montaine est le prénom, qui m’intriguait, de Montaine Fleurier, l’artiste qui a recouvert d’une fresque l’aile gauche du transept de l’église de Nançay.

Après tout, c'est peut-être tiré par les cheveux. Il n’y a pas de cohérence.






jeudi 15 août 2013

Château de Talcy


Dix euros le tout.

Galimard, Jean Prévost: Dix-huitième année, 1929, réédition récente.

Plon, Jean de Fabrègues : Mauriac, 1971.
(Mais qui est Jean de Fabrègues?)

Flammarion, Maurice Martin du Gard: Les Mémorables, tome 1 (1918-1923), 1957.
(Le premier tome me suffit largement.)

Gallimard, René Boylesve: Ah ! Plaisez-moi…, 1928.
(À cause du titre,
à cause de La leçon d’amour dans un parc,
à cause de ces mots terribles de François Mauriac: «La révélation lui fut épargnée qui accabla quelques vieux romanciers en 1920, lorsque l’étoile de Marcel Proust apparut au zénith et qu’ils comprirent (je pense surtout à Boylesve) que c’était cela qu’ils avaient voulu écrire, que c’était ce temps perdu-là qu’ils avaient cherché, mais dans une mauvaise direction; un autre venait de le retrouver et du même coup de les précipiter au néant.»)

Gallimard, Lucien Daudet: Dans l’ombre de l’impératrice Eugénie, 1935.

Collection «Club de la femme», trois nouveaux volumes:
— Arthur Miller: Les Misfits.
— Alberto Moravia: Le Mépris
— Giuseppe Di Lampedusa: Le Guépard.


lundi 8 juillet 2013

« J’ai sauvé une bibliothèque »


Lorsque les anciens propriétaires ont vendu cette maison à mes cousins ils ont abandonné à la cave des caisses de livres qui y dorment depuis des années.
Hier j’ai donc récupéré :

Bibliothèque rose
Fantômette et le palais sous la mer
Fantômette en plein mystère
Fantômette fait tout sauter
Fantômette à la mer de sable
Fantômette et le brigand
Fantômette et le trésor du pharaon (jamais lu de Fantômette)

Bibliothèque verte
Bennett fait son numéro
Langelot et l’avion détourné
Langelot mène la vie de château
Langelot contre monsieur T
Langelot et la danseuse

Livre de poche (oldies)
Le Meilleur des mondes
Marina di Vezza
Vingt mille lieues sous les mers
Les Hauts de Hurle-Vent
La guerre de Troie n’aura pas lieu

Collection Nelson
Le Mouron rouge
La Tulipe noire

Édition Fernand Nathan (Paris) et Lambert De Roisin (Namur), 1925
— L. Lebrun et J. Toisoul : Dictionnaire étymologique de la langue française basé sur le groupement des mots en tableaux synoptiques

Albin Michel, 1928
Les Croix de bois (non coupé)

Éditions de France, collection «À ne pas lire la nuit», 1935
— Herbert Adams : Le Mystère de Sloane Square

Le meilleur pour la fin

PUF, collection «Que sais-je ?», 1957, première édition 1943
— Henri-V. Vallois : Les Races humaines

Éditions Jean Froissart, 1947
Caroline chérie



mardi 5 février 2013

La géographie au service de la littérature


Un site qui est une belle promesse. Nous allons enfin pouvoir voyager.
Chacun peut y participer.
Longue vie !




Et “un livre très précieux, compagnon indispensable de tous les voyages”:


(Épuisé.)


(Vu Affreux, sale et méchant, L’Amore de Rosselini, que je ne connaissais pas, magnifique, tout à la gloire d’Anna Magnani ; lu Une offensive signée Langelot.
Je me suis payé 5940 minutes de Shakespeare, c'est quand l'argent menace de manquer qu'il faut s'empresser de dépenser.)