Les ultimes questions. Encore celles de juin et puis c’est tout.
Celles-ci, du 30 mai 2015
1. Oui. En ce temps-là les parents avaient le droit. Mais pas beaucoup. Je suggérais plutôt à mon frère, bonne pâte, de faire les bêtises dont j’avais l’idée : c’était lui qui recevait les claques.
2. Parce qu’il faut habiter quelque part. Je commence à regretter mon choix. Je ne dois pas regretter puisque ça a été la bonne façon de placer cet argent qui sans cet achat aurait filer.
3. Les choses que l’on attend n’arrivent jamais. Ce sont les inattendues qui arrivent. Aurai-je un jour la sagesse de ne plus rien attendre ? Mais l’espoir (« le sale espoir »), est toujours ancré au cœur des hommes.
4. Oui. Ou plutôt au fond de moi, non, pas du tout. Mais de façon extérieure, pour ne pas faire de peine, je les ai écoutés — à mon détriment.
5. Maintenant, aujourd’hui, je me dis souvent que c’est peut-être la dernière… Te souviens-tu de la dernière fois que tu es tombé amoureux ?
6. À l’époque où c’était à la mode, il nous est arrivé de rêver de vivre en « communauté », mais ce n’était que rêvasseries velléitaires puisque ce n’est pas arrivé. Parfois oui, je serai tenté, « ma tribu »… je saurai vivre à côté des autres, mais je sais que les autres ne sauraient pas.
7. De plus en plus, comme tous les vieux, ce qu’on aimait disparaît, le nouveau monde nous est étranger. Et pourtant Dieu sait qu’à l’aune des gens de ma génération je suis ouvert à la nouveauté, curieux, prêt à changer de pli…
8. Vingt-huit ans. Ou soixante-cinq ans.
9. Les personnages de Mia Madre, forcément : c’est leur mère qui meurt. Et évidemment tout remonte à la surface… vous prenez tout dans la poire…
10. Déjà dit je crois : ou enthousiaste comme un enfant, ou effondré, une sorte d’enthousiasme négatif, à l’envers. Je ne sais pas mesurer.
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