Comme tous les samedis, le samedi 14 mars, il y eut des questions.
1. Non. De
plus je me rends compte plus tard que ma première impression était complètement
fausse. (Sauf coup de foudre.)
2. Je ne me
souviens plus. Non. Je profite de cette question pour dire mon étonnement face
à nombre de mes camarades (et autres amis) qui se souviennent de tel ou tel
événement de leur scolarité. Je me souviens de camarades, de cours de
récréation, de choses apprises aussi. Mais de l’angoisse face à l’examen, de
peurs ou de «traumatismes», non.
3. Je le
suis depuis quatre jours. Je crois que je ne vais pas tenir.
4. Tout le
temps. Il faut bien. À qui parlerai-je sinon?
5. Ma première année dans la banlieue de Londres chez un couple d’Irlandais, oui. Mais plus tard je me suis rendu compte que ce n’était pas ce peuple qui était étrange mais ce couple qui était bizarre. Je me sens infiniment étranger, isolé, rejeté, lors d’une conversation entre amis à la terrasse d’un café à laquelle je ne participe pas et à laquelle je ne comprends rien.
6. Cela m’est arrivé comme tout le monde; et sans doute encore une fois, et encore une fois par erreur, ai-je cru qu’elle serait plus verte en Anjou; mais je sais depuis longtemps que la meilleure des herbes vertes pour moi est celle de mon pays, la France.
7. Assis sur un banc au crépuscule, face à la mer, face à la Loire, dans la nef d’une église, mais genre Saint-Benoît, pas moins.
8. Oui. Je me suis fait avoir parce que j’étais trop fort en math et trop faible pour m’opposer aux souhaits des parents et des professeurs.
9. Je voyais deux de mes grands-parents plus que les quatre autres (j’en avais six). D’autre part un de mes grands-pères avait une forte personnalité. Donc il m’a marqué plus que les autres. Mais préféré, non.
10. De petits embarras, oui. (Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de penser à ce qui est arrivé à Florence Arthaud il y a quelques années et à la formidable ironie du destin.)
5. Ma première année dans la banlieue de Londres chez un couple d’Irlandais, oui. Mais plus tard je me suis rendu compte que ce n’était pas ce peuple qui était étrange mais ce couple qui était bizarre. Je me sens infiniment étranger, isolé, rejeté, lors d’une conversation entre amis à la terrasse d’un café à laquelle je ne participe pas et à laquelle je ne comprends rien.
6. Cela m’est arrivé comme tout le monde; et sans doute encore une fois, et encore une fois par erreur, ai-je cru qu’elle serait plus verte en Anjou; mais je sais depuis longtemps que la meilleure des herbes vertes pour moi est celle de mon pays, la France.
7. Assis sur un banc au crépuscule, face à la mer, face à la Loire, dans la nef d’une église, mais genre Saint-Benoît, pas moins.
8. Oui. Je me suis fait avoir parce que j’étais trop fort en math et trop faible pour m’opposer aux souhaits des parents et des professeurs.
9. Je voyais deux de mes grands-parents plus que les quatre autres (j’en avais six). D’autre part un de mes grands-pères avait une forte personnalité. Donc il m’a marqué plus que les autres. Mais préféré, non.
10. De petits embarras, oui. (Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de penser à ce qui est arrivé à Florence Arthaud il y a quelques années et à la formidable ironie du destin.)
Florence Arthaud ? un téléphone portable ?
RépondreSupprimerGwen, n'avez vous pas entendu parler de l’incroyable aventure qui est arrivée à Florence Arthaud il y a quelques années? Elle est tombée de son bateau, s'est retrouvée seule dans la nuit au milieu de la Méditerranée. Son portable, un nouveau modèle, étanche, qu'elle avait avec elle, l'a sauvée. Elle a appelé son frère, qui a contacté les secours, qui l'ont repérée par géolocalisation. Un vrai miracle. Tout ça pour mourir bêtement trois ans plus tard. Les dieux sont cruels.
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