jeudi 1 mai 2014

Jeudi 1er mai 2014



Ce matin grand ciel tourmenté sombre le long de l’autoroute, tous les dieux, demi-dieux, héros s’étaient donné rendez-vous dans le ciel pour de grands combats, tous les nuages avaient des gueules de féroces combattants de gigantomachie (vocabulaire). De temps en temps un saint barbu balançait un seau d’eau glacé sur le pare-brise. Puis le ciel s’est éclairci, des nuages moutonnaient, bouillonnaient, tourbillonnaient sur un fond bleuté, et tout le paysage a été noyé dans une vapeur lumineuse (flou artistique). La cathédrale, dont on discernait de loin tous les détails architecturaux, toujours en lévitation, avec son portail sud trop neuf trop blanc, était nimbée d’une aura surnaturelle qui la transfigurait. Sur la droite par une trouée dans les lointains gris clair, une haute masse noire déchiquetée pleine de pics et d’abîmes, de blocs chaotiques menaçait ce petit monde, mais il n’y a pas de montagne dans le Thymerais. Fin du passage poétique.

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire