mardi 10 février 2015

Cruauté d’internet


C’est par le maudit site du PI que j’arrive au nom de Thomas (Toivi) Blatt, donc à Sobibor. Un extrait (mais de quel livre? encore une fois râlons après l’imprécision de ces journalistes et de wikipedia) a paru en français dans un volume collectif intitulé Les Révoltés de la Shoah. Mais son livre, From the Ashes of Sobibor: A Story of Survival, n’a pas été traduit en français. Je trouve quelques liens, notamment un entretien paru en 2010 dans L’Express, d’où j’extrais notamment ceci:

«La pertinence des trois phases de l'opération et leur bonne exécution : la préparation de groupes d'assaut (15 h 30-16 heures), l'élimination des nazis (16 heures-17 heures) et, à partir de 17 h 30, l'évasion en masse. Le 14 octobre 1943, il y avait un grand soleil, la journée était chaude. Tout se passa comme prévu: l'attaque de l'armurerie et le vol des armes, la liquidation, à coups de hache et de poignard, des nazis venus essayer des uniformes et des bottes chez le tailleur et le cordonnier — un Allemand fut tué toutes les six minutes — l'arrachage des barbelés, les planches jetées par-dessus les clôtures, ou ce qui en restait, pour faire sauter les mines... et l'évasion, tout cela sous les rafales de tirs automatiques.»

Le 14 octobre 1943 est-ce que la mère et la sœur de madame Elion étaient déjà mortes ? «À cette époque Sobibor reçoit 19 convois déportant 35 000 Juifs venu des Pays-Bas (entre mars et juillet 1943).»

Internet est cruel: le site créé par Thomas Blattt (né en 27) n’existe plus, il est à vendre, on nous informe qu’il y a deux hôtel à Sobibor.





 

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