C’est par le maudit site du PI que j’arrive au nom de Thomas
(Toivi) Blatt, donc à Sobibor. Un extrait (mais de quel livre?
encore une fois râlons après l’imprécision de ces journalistes
et de wikipedia) a paru en français dans un volume collectif
intitulé Les Révoltés de la Shoah. Mais son livre, From
the Ashes of Sobibor: A Story of Survival,
n’a pas été traduit en français. Je trouve quelques
liens, notamment un entretien paru en 2010 dans L’Express,
d’où j’extrais notamment ceci:
«La pertinence des trois phases de l'opération et leur
bonne exécution : la préparation de groupes d'assaut (15 h 30-16
heures), l'élimination des nazis (16 heures-17 heures) et, à partir
de 17 h 30, l'évasion en masse. Le 14 octobre 1943, il y avait un
grand soleil, la journée était chaude. Tout se passa comme prévu:
l'attaque de l'armurerie et le vol des armes, la liquidation, à
coups de hache et de poignard, des nazis venus essayer des uniformes
et des bottes chez le tailleur et le cordonnier — un Allemand fut tué
toutes les six minutes — l'arrachage des barbelés, les planches
jetées par-dessus les clôtures, ou ce qui en restait, pour faire
sauter les mines... et l'évasion, tout cela sous les rafales de tirs
automatiques.»
Le 14 octobre 1943 est-ce que la mère et la sœur de madame Elion
étaient déjà mortes ? «À cette époque Sobibor reçoit 19
convois déportant 35 000 Juifs venu des Pays-Bas (entre mars et
juillet 1943).»
Internet est cruel: le
site créé par Thomas Blattt (né en 27) n’existe plus, il est à
vendre, on nous informe qu’il y a deux hôtel à Sobibor.
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