vendredi 31 mai 2013

FB mai 2013


«— L’Élixir végétal de la Grande-Chartreuse: élaboré selon la recette originale fournie en 1605, sa fabrication nécessite 130 plantes, pour un degré d’alcool de 69°. Il se consomme en grog, dans des infusions ou sur un morceau de sucre. Il titrait 71° jusqu’en janvier 2010 mais le degré d’alcool fut abaissé par directive européenne.
— La Chartreuse verte: sa couleur unique est due aux 130 plantes qui la composent (le pigment vert essentiel est la chlorophylle), et son degré d’alcool est de 55°. Elle se déguste en général glacée, en digestif ou en cocktails.

— La Chartreuse jaune: fabriquée avec les mêmes plantes que la Verte mais dans des proportions différentes, elle est plus douce et plus moelleuse et titre à 40° d’alcool. Le pigment naturel qui lui donne sa couleur est le safran.» (wikipedia)

My Sweet Lilie: «S’il vous plaît promets, mon chevalier en armure, étincelante que vous permettra toujours de corriger mes erreurs de langue et épargner pas mes sentiments ! Je n’ai pas de sentiment là. Je me considère donc très (je suis narcisissiste) que vous ne pouvez pas m’insulter.»
L’Home Charmante: «Moi pas bien comprendre! They are not Beatles! They are men that appreciate Rousseau and being honored to visit his house.»

Conclusion: «You Europeans are hardier folk than Americans, and don’t let anyone tell you otherwise!»

Tristan et Isolde (Py, Genève), j’ai rarement vu plus laid et désagréable (mise en scène, lumières). Isolde et Tristan ressemblent aux bidochons (bon, d’accord, ce n’est pas de leur faute, et ils ne chantent pas mal — c’est la moindre des choses).
Quant au chien Sigmund Freud, qui d’habitude ne hurle à la mort qu’au passage des sirènes (pompiers, police, ambulances), eh bien là, il est aussi fou qu’un loup dans le Grand Nord au clair de pleine lune.

Sur flickr on n’a jamais tant vu ma bobine — en bonne compagnie.

T’es journaliste? T’es politicien? Viens là voir un peu, approche-toi, tu vas vite comprendre, je vais t’en faire moi de la pédagogie!

Qu’il soit journaliste à Télérama, présentateur de FR3, ou ami facebook, le premier qui me présente un “artiste” décalé, un livre décalé, ou un film décalé, je me réserve le droit d’exercer à son encontre ma pédagogie personnelle.

«Plus personne ne devrait justifier la domination, c’est-à-dire la réduction organisée de l’être de ceux qui n’ont pas ce que possèdent les dominants. L’appropriation des ressources économiques, culturelles et politiques comme moyens de domination, conduit à la destruction de la nature, à l’appauvrissement social, et aux dérives des pouvoirs vers le mensonge et la violence. C’est pour cela que la statue des frères de Maistre devrait être conduite au musée. Je le demande contre l’anomie qui frappe les moins armés, dissolvant la confiance qu’on peut attendre des symboles que l’on nous offre, des mots que l’on nous dit. Je le demande pour que les objets n’occupent pas une place insensée, pour que ceux qui se disent responsables sortent de leur impuissance volontaire qui donne envie de vomir à la jeunesse.
« Les musées et les amis des frères devraient ne pas trop longtemps délibérer. L’objet est odieux à dominer les rues comme ça, emblème d’un monde que le peuple se prépare à rénover pour vivre. Il y a dans les musées un espace pour les vieilles choses, c’est là que devraient reposer les frères de Maistre, en toute quiétude.»
Michel Haudry, adjoint en charge de la jeunesse à la mairie de Chambéry

«Florence, après Rome, c’est du bouillon de poulet après le whisky.»

«Je croule sous cet amas d’obligations, de rapports avec autrui, qui s’accroissent d’année en année, à donner le vertige, à donner la tentation de s’enfuir une bonne fois pour toujours, sans laisser d’adresse…» (RMG).

Dans l’histoire du monde, les deux seuls pays qui ont décidé d’abolir l’esclavage, et de lutter contre, avec une claire et grande conscience, furent la Grande-Bretagne et la France dans la première moitié du XIXe. Toute la suite en découle. Gloire, honneur et éternelle reconnaissance à ces deux pays!

«Et il y aurait du bon vin; et on danserait comme des guedins!»

«Les meilleurs amis du libertin conscient et organisé sont, par ordre alphabétique, son boucher, son caviste et son gargotier. Son confesseur, indispensable lui aussi, vient en quatrième position» (Matzneff, via journal de RC).

«Le relâchement vestimentaire peut avoir son attrait (sexuel) chez les sujets de moins de trente ans, ou quarante, ou cinquante, depending. Mais, à mesure que les années passent, c’est dans les bras de la forme, voire du formalisme, de la contrainte, qu’il faut se jeter» (RC).

(J’attends un peu avant de prendre de nouvelles résolutions…)

Anniversaire:
 le 13 mai 1829 Alexandre Pouchkine a demandé la main de Natalia Gontcharova.





La télé est hallucinante. Ils ne cessent d’accuser les “ultras” (racistes blancs d’extrême droite) et ne nous montrent que des casseurs de banlieue.
(#LeMondeEstBizarre)

À l’hôpital, en bas, dehors, là où tous les éclopés se réunissent pour fumer:

«Moi je suis ici parce que j’ai une tendance à boire… y a pas de mal, hein, c’est une maladie comme une autre?»

Culture.

1. Gatsby le Magnifique (le film): «C’est comme si Luc Besson adaptait Proust» (Le Monde);
2. «Nous recevons un des plus grands écrivains d’aujourd’hui: Michel Le Bris» (France Musique)

La vie contemporaine.
Ma mère a été transférée de la maison de retraite à l’hôpital pour être opérée. Malgré les demandes des infirmières, hier après-midi et ce matin, l’anesthésiste «a refusé de se déplacer».
Qu’à cela ne tienne! On la remmène à la maison de retraite. Et on l’opérera une autre fois!

Puisque le gouvernement éprouve quelque difficulté à rédiger sa nouvelle Constitution — il ne sait pas trop comment remplacer le mot “race” — je lui propose de reprendre la formulation de saint Paul: «Il n’y a plus ni juif ni grec, etc.»

la citation du jour: «Dissident! Déviationniste! Sécessionniste! Révisionniste! Crépusculaire!» (appliqué à moi).

Note à celle qui se reconnaîtra: Les aspirateurs ne sont pas faits pour aspirer les mégots.

Si tu te plains que le ministre de la culture soit allé aux obsèques de Moustaki et pas à celles de Dutilleux, t’es bien rétrograde…
(À part ça, ne cherche pas les arènes de Fréjus: il n’y en a plus.)

La phrase qui me fait rire: «Fils d’un notaire de Chambéry et élevé dans un catholicisme rigoureux, il s’en était libéré à 15 ans par la lecture de Jean-Paul Sartre.»

Nom de Dieu! Une éclaircie. Croquer dans le chorizo en sirotant son Ballantine’s sur la terrasse… et le chienchien veut que je joujoue à la baballe…

Je fais mon coming out:
 J’ai été follement touché par certains vers d’Apollinaire, je n’ai jamais éprouvé le désir d’aller voir plus loin. Jamais lu.

La semaine dernière j’ai vu des Signac, des Van Dongen, des Vlaminck, des Cross, des Derain, des Van Rysselberghe, et même des Guigou et des Loubon, eh bien ce sont les deux Matisse qui m’ont fait bâiller.

«On ne meurt pas d’amour à Saint-Tropez.»


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