Pour Françoise la messe était un agrément, et une évasion,
dans les jours mornes qui faisaient sa vie. L’église du village était le seul
endroit où elle pouvait retrouver ses amis d’enfance. L’heure de la messe était
la seule heure de liberté après une harassante semaine de travail.
Sa belle-famille était anticléricale, typiquement rad-soc
comme on l’était dans le Sud-Ouest. Elle en voulait un peu à son époux, mais
pas trop, elle n’était pas une rebelle, elle avait renoncé: «Il ne veut pas que j’y aille.»
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