Je m’autocensure. Pour une fois je sens que j’ai raison.
Et justement je ne veux pas discuter. Parce que je n’ai pas réussi à écrire
précisément ce que je ressens, à exprimer mon opinion dans des termes clairs,
ou encore plus exactement à cerner, à distinguer ce que je pressens, plus par
intuition que par un raisonnement logique. Parce que c’est avec mes plus
proches. Que je ne convaincrai pas, que je ne sais convaincre. Et parce que je
n’y attache pas une telle importance, et que je suis très persuadé que le temps
fera son œuvre. Allez, va ! on en reparlera dans dix ans…
La seule chose que je voulais dire est que chacun voit
midi à sa porte. Alors que certains imaginent de l’agressivité du côté où je ne
discerne qu’honnêteté et mesure (et encore ce dimanche), j’ai cru ne voir, dans
l’autre parti, pendant ces trois longs mois, que hargne et mépris — et
l’écœurant triomphe du vainqueur.
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