mercredi 28 janvier 2015

Gwen CI





1. J’aime assez dormir. Pour deux raisons: pour fuir, pour oublier ma condition, pour oublier les autres (pleurer alors soulage). Et puis parce que je sais que mes rêves seront heureux. C’est une agréable disposition que j’ai là. Donc, donc, par exemple, quand mes amis facebook commencent à y débattre le soir, eh bien je ne suis pas là, je dors. Hier je me suis couché à sept heures et demie. Pas étonnant qu’à deux heures du matin je ne dorme plus. Et personne ne me téléphonera, ni à 8 heures, ni à 2 heures.

2. Oui. Je crois, j’y crois trop, à la beauté, aux autres, j’y crois trop qu’ils ne vont pas me faire un sale coup cette fois. Et puis si, ça recommence. Je suis effondré. Et puis ça continue, vaille que vaille, à nouveau, la fois suivante, j’y crois, je les crois, j’ai confiance, ça va aller bien, et puis…

3. Et voilà que je ne m’en souviens déjà plus… Balzac? lequel? On le trouvera plus bas, quelque part dans ces pages. (Voir liste.)

4. Oui. Je n’ose rien dire. J’ai tellement peu confiance en moi. Rarement, mais ce fut flatteur, on m’a dit que je filmais bien. J’aime faire ça. J’adore filmer les êtres humains qui se meuvent et qui parlent.

5. Je ne crois pas au hasard. Mais je ne crois pas au destin. Je crois au libre-arbitre.

6. J’en ai plusieurs. la première qui me vient à l’esprit est tiré du film In the Mood for Love: «Ne soyons pas comme eux.» Depuis plus de dix ans, elle me suit, douce et sage, je me la répète quand c’est nécessaire.

7. Trop sage, le bon sens populaire a bien raison, ça m’a porté tort d’avoir été trop sage.

8. Non sauf. Je suis justement en train de re-voir SFU, la seule série que j’ai vraiment, bien, complètement, vu et revu, qui a compté pour moi, et qui compte encore. (Bonne thérapie.)

9. Mon estomac y pense pour moi, donc pas longtemps à l’avance.

10. C’est bien, ici, on peut se plaindre, on peut tout dire, tellement peu de personnes lisent, et puis de la façon dont je me suis lancé dans ces questionnaires, contrairement à facebook où je joue la comédie. Je ne sais plus. Un mois sans avoir rencontré une autre personne que la caissière du Leader Price ou de l’Intermarché, ou la bibliothécaire, toutes personnes auxquelles je ne serre pas la main. Donc, je ne me rappelle plus. (Je suis en train de battre mon record de solitude.)


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