Dans mes réponses je change le sexe du personnage:
1. J’ai cru entendre
son nom prononcé par sa tante. Avec ses deux consonnes glissantes
vers la fin qui donnait cette syllabe d’une infinie douceur;
mais ce n’était peut-être pas son nom et ce n’était sans doute
pas sa tante.
2. La voiture était une
403 grise immatriculée dans les Alpes-Maritimes.
3. Oui, la villa d’à
côté de la nôtre, donc au 8 ou au 4 de l’avenue des Ondines.
4. Elle était toujours,
je ne l’ai jamais vue, qu’en bikini. Mais le long de l’avenue
boisée, quand elle rentrait à la villa, elle devait être un peu
plus habillée, je ne m’en souviens pas.
5. Toutes les jeunes
filles avaient à cette époque la même démarche pour franchir le
boulevard qui menait à la plage.
6. Très banal, genre «tu
viens jouer au volley?».
7. En ce temps-là il n’y
avait pas d’appareil numérique, on ne faisait pas de selfie, ni de
photo volée.
8. Elle ne m’a jamais
écrit, comment aurait-elle pu?
9. Il faisait chaud, les
fenêtres étaient grandes ouvertes, sa villa était mitoyenne.
J’imaginais sa respiration dans la nuit, mais peut-être
dormait-elle à l’autre bout, ou sur l’arrière, du côté du
jardin.
10. Non. ce ne fut que
regards et silences et sourires. Nous étions jeunes.
11. Le temps était
menaçant, la dépression venue de l’Atlantique allait nous donner
de la pluie une longue semaine, qui serait perdue ; je faisais
des ronds en vélo dans la rue des Ondines, à la manière d’Agostino
(Allen Midgette).
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