Le soir de dimanche tombe. C’est
l’heure où l’on oublie les pèlerins d’Emmaüs. La peur de la nuit, la peur
ancestrale, primitive. L’heure où les dragons et les crapauds apparaissent au
fond du jardin. Mais bien pire, la silhouette de ta mère qui traverse à pas
furtifs le salon dans sa robe de chambre bleue.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire