dimanche 27 janvier 2013

«J’ai mis ton doigt dans mon nombril»



«Ce blog est triste.»

Cohérence dans les histoires drôles. Je suis entré en pays de connaissance lorsque j'ai découvert sur internet en deux endroits proches, à peu près au même moment, deux histoires qui m’avaient fascinées autrefois. Michelle B était une championne des histoires drôles; des centaines qu’elle nous a racontées durant ces quelques années, je n’ai retenu que ces deux-là, moi qui ne me souviens jamais des histoires drôles.
Est-ce pour leur “large enseignement moral” qu’elles m'ont accompagnées toute ma vie?
Il y a celle de RC:

« J’ai déjà rapporté ailleurs cette histoire bête, j’en suis sûr. Mais comme souvent les histoires bêtes, malgré sa trivialité, elle est d’un large enseignement moral. 
C’est celle d’une vieille demoiselle qui va se plaindre de son voisin, à la police. Cet homme, en effet, chez lui, se promènerait dans le plus simple appareil, face aux fenêtres de notre amie. Un inspecteur est aussitôt dépêché sur les lieux. Il n'arrive pas à constater le délit.
« Mais je ne vois rien du tout, dit-il.
— Vous ne voyez rien du tout ? Comment ça, vous ne voyez rien du tout ? Montez donc un peu sur l’armoire, dit-elle : vous verrez si vous ne voyez rien du tout ! »

Et celle que je ne rapporte pas, que j’ai lue à la même époque, comme je disais, racontée par V, histoire trop bien connue : «J’ai mis mon doigt dans ton nombril, etc.»
(Je ne trouve pas le lien.)



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