1er janvier 2015. Fin.
(Titre à changer.)
(Je ne fais que copier A.)
(Date à modifier au fur et à mesure.)
(Je mélange tout.)
1er janvier. Amélie de Bourbon-Parme :
Le Sacre de Louis XVII. (C’est une histoire de famille.)
1er janvier. Frères Coen : A Serious Man. (J’y ai vu des chats de Schrödinger partout.)
3 janvier. Lehman (?) : Fric-frac. («J’ai la mère d’une amie
qu’est malade, faut que j’aille y poser des ventouses.»)
5 janvier. Abel Gance : Cyrano et d’Artagnan. (Ça finit bien, d'Artagnan épouse Marion Delorme et Cyrano de Bergerac épouse Ninon de Lenclos — ou l'inverse.)
5 janvier. Rohmer : Ma nuit chez Maud. (…)
6 janvier. Olga Lossky : Requiem pour un clou.
12 janvier. Wolfgang Petersen : Troy. (Avec cheval, sans dieux, belle Briseis.)
13 janvier. Michel Butor: La Modification.
15 janvier. Ernst Bloch: Thomas Münzer.
16 janvier. RC: Éloge du paraître.
20 janvier. Godard: Pierrot le fou.
23 janvier. Claude Simon: Le Tramway. (Moins bien à la deuxième lecture.)
26 janvier. Annie David: Pure fiction.
28 janvier. Frères Taviani: Kaos.
4 février. Maurice Barrès: La Colline inspirée.
5 février. François Mauriac: Ce que je crois.
8 février. Fassbinder: Berlin Alexanderplatz. (Tout.)
9 février. Christian Delorme: «L’islam que j’aime, l’islam qui m’inquiète».
9 février. Georges Chaulet: Fantômette et le trésor du pharaon. (tag: théoriedugenre.)
9 février. David Lean: Passage to India. (Je n’ai pas reconnu Alec Guinness.)
10 février. Frères Taviani: Kaos II, Tu ridi.
13 février. Lieutenant X: Langelot et la danseuse.
13 février. Anna Bucchetti: Dreaming by numbers.
14 février. Abel Gance: Lucrèce Borgia.
14 février. Věra Chytilová: Les Petites Marguerites.
16 février. Aldous Huxley: Le Meilleur des mondes.
16 février. Věra Chytilová: Les Petites Marguerites.
17 février. SFU, première saison.
18 février. Rohmer: Ma nuit chez Maud. («Zéro multiplié par l’infini égale zéro» (!).)
18 février. Zamiatine: Nous autres.
19 février. Zamiatine et Boulgakov: Lettres à Staline.
24 février. Jean d’Agraive: Le Filleul de La Pérouse. (Bibliothèque verte, 1935. Par nature des livres de ce genre doivent finir bien. Hélas! hélas! ils ne retrouvent pas vivants et en bonne forme La Pérouse et ses compagnons.)
26 février. Wes Anderson: Grand Budapest Hotel. (Le genre de joie pure que j’éprouvais à voir un film, à lire un livre, avant que je découvre la littérature pour adultes, Dostoïevski et Emily Brontë, avant que je découvre la “cinéphilie”, avant que je découvre que les histoires avaient peut-être un “sens caché”, que le monde n’allait pas de soi, que c’était plus compliqué.)
27 février. Julian Barnes: Pulsations. (On me chuchote à l’oreille que ce n’est pas Barnes qu’il faut lire mais Kavanagh.)
2 mars. SFU, deuxième saison.
5 mars. Lionel Baier: Les Grandes Ondes (à l‘ouest).
6 mars. David Lodge: Un tout petit monde.
9 mars. Frères Taviani: Allonsanfan. (Très cruel. Trop belles images. «Cohérence», ou réminiscence obscure: Le Bonheur fou. RC devrait aller y voir, mais c’est tellement éloigné de lui…)
10 mars. Frères Taviani: Sous le signe du scorpion. (Très étrange, fable métaphysique, remake de Stromboli.)
10 mars. Frères Taviani: La Nuit de San Lorenzo. (Terrible.)
11 mars. Julien Duvivier: Pot-Bouille.
19 mars. Adrien Candiard: En finir avec la tolérance? Différences religieuses et rêve andalou.
22 mars. Scholastique Mukasonga: Notre-Dame du Nil.
22 mars. SFU, troisième saison.
25 mars. Dominique Sourdel: L’Islam médiéval.
25 mars. Pascal Quignard: Les Solidarités mystérieuses. (Q n’est pas très fort pour le roman, mais plus que RC, et ce roman-ci n’est pas mal. Mais qu’est-ce que les solidarités mystérieuses? Je ne vois pas bien. Les affinités électives? «Ils n’étaient jamais impatients l’un avec l’autre.» Et puis le mot “solidarité” ne recèle pas une charge poétique formidable. Écho : le film La Vie à l’envers, qui m’avait tant marqué au temps de ma jeunesse romantique. Écho d’écho : Anna Gaylor.)
30 mars. Michel Butor: L’Emploi du temps. (Malin, intelligent, «très bien, parfait», admirable, sans vie.)
1er avril. SFU, quatrième saison.
5 avril. Rithy Panh: Un barrage contre le Pacifique. (Je me suis trompé, je voulais voir le film de René Clément. Belles images léchées. Plus fidèle à MD, il me semble. Sans beaucoup d'âme.)
6 avril. Jim Jarmusch: Dead Man. (Assez magnifique. Bande-son: Neil Young.)
6 avril. Simon Leys: Le Studio de l’inutilité. (Michaux, Chesterton, Orwell, Segalen, Simone Weil, la mer, la Chine, et madame Chiang Kai-shek.)
7 avril. Polanski: Cul-de-sac.
7 avril. Godard: Le Mépris.
20 avril. Jacques Demy: La Baie des anges.
21 avril. Duras: Césarée, Les Mains négatives, Aurélia Steiner (Melbourne), Aurelia Steiner (Vancouver). (Je voulais voir Nathalie Granger. À la médiathèque: «Je cherche Nathalie Granger? — (ordinateur) Nous n’avons rien d’elle. — Euh… ce n'est pas un auteur, c’est un titre…»)
22 avril. Frères Taviani: César doit mourir. (Je ne respire pas.)
23 avril. Edmund Goulding: Grand Hotel. (Greta Garbo. Béla Balázs aurait participé au scénario. Un peu différent du Wes Anderson. Mais jouissif.)
24 avril. Mozart: Cosi fan tutte. (Au cinéma, en direct du Met.)
30 avril. Andreï Kourkov: Le Pingouin.
1er mai. Vitali Kanevski: Bouge pas, meurs, ressuscite.
5 mai. Boulgakov: La Garde blanche.
10 mai: Duras: Nathalie Granger.
11 mai. Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud: Persepolis.
13 mai. Arne Glimcher: Juste cause.
14 mai. Vassili Grossman: Carnets de guerre.
18 mai. Gombrowicz: Souvenirs de Pologne.
21 mai. Primo Levi: La Trêve.
22 mai. Andreï Kourkov: Journal de Maïdan.
4 juin. Döblin: Voyage en Pologne.
14 juin. Rossini: La Cenerentola. (Kiev.)
22 juin. Monteverdi: Le Couronnement de Poppée. (Garnier.)
25 juin. Boulgakov: La Garde blanche. (Deuxième lecture.)
26 juin. Andreï Kourkov: Journal de Maïdan. (Deuxième lecture.)
3 juillet. Boulgakov: Notes sur des manchettes, Endiablade, Les Œufs du destin.
5 juillet. Boulgakov: Cœur de chien.
9 juillet. Boulgakov: Carnets d’un jeune médecin, Morphine.
9 août. RC: L’Élégie de Chamalières.
13 août. Boulgakov: Le Maître et Marguerite.
13 août. John Maloof, Charlie Siskel: À la recherche de Vivian Maier.
15 août. Goscinny, Uderzo: Le Bouclier arverne.
17 août. Marcel L’Herbier: L’Affaire du collier de la reine.
18 août. Christian-Jaque: Boule de suif.
20 août. Jean-Yves Ferri, Didier Conrad: Astérix chez les Pictes.
21 août. Boulgakov: Le Maître et Marguerite. (Deuxième.)
21 aout. Philippe de Broca: Amazone. (Avec Arielle Dombasle et Jean-Paul Belmondo. Certainement un des plus mauvais films que j’aie jamais vu.)
22 août. Bertrand Blier: Buffet froid.
23 août. CM: L’Oubli.
24 août. Patrick Hughes: Expendables 3.
24 août. CM: Le Bouddha s’est mis à trembler.
28 août. Andrew Davis: Meurtre parfait.
29 août. Jana Černá: Pas dans le cul aujourd’hui. (Alias Honza Krejcarová, voir Szczygieł, Chacun son paradis, pages 163 et suivantes. Ça commence en philo, ça continue en porno, ça finit en déclaration d'amour. De la franche pornographie, saine (si on veut), vivante et vivifiante, qui réjouit son lecteur.)
31 août. Thomas Cailley: Les Combattants.
1er septembre. CM: Un cœur tout neuf.
2 septembre. Pascal Quignard: Les Désarçonnés. (Totalement étranger. Je m'insurge. Je ne suis pas là.)
2 septembre. Charlier et Mitacq: La Patrouille des Castors: Le Mystère de Grosbois. (Je suis là.)
8 septembre. CM: Radio Nuit.
8 septembre. Rohmer: Le Signe du Lion.
10 septembre. Liv Ullmann: Mademoiselle Julie.
10 septembre. CM: Trans-Amour-Étoiles.
17 septembre. Laurent Chamontin: L’Empire sans limites.
17 septembre. Patrick Modiano: L’Herbe des nuits.
25 septembre. Philippe de Broca: Le Diable par la queue.
30 septembre. Lucas Belvaux: Un couple épatant.
1er octobre. Lucas Belvaux: Cavale.
2 octobre. Luca Belvaux: Après la vie.
2 octobre. George Orwell: 1984.
4 octobre. Antoine Blondin: Un singe en hiver. (D'abord illisible, je ne suis pas du tout en état de lire ce truc, puis je m'y fais. Une belle citation.)
4 octobre. Ingmar Bergman: La Honte. (Terrible, horrible, effrayant.)
7 octobre. Simon Leys: Orwell ou l’horreur de la politique.
8 octobre. Collectif: Gide chez Mauriac.
10 octobre. CM: Travaillez quand vous avez encore la lumière.
15 octobre. CM: Le Pont du Secret.
24 octobre. CM: Le Temps accompli 1.
26 octobre. Bergman: L’Heure du loup.
28 octobre. CM: Conversation avec André Gide.
30 octobre. Annie Wellens: La Lecture ou la louanges des abeilles.
1er novembre. CM: Journal d’une ombre.
9 novembre. Stefan Zweig: Le Monde d’hier.
16 novembre. Laurent Greilsamer: Le Prince foudroyé. La vie de Nicolas De Staël.
17 novembre. Octave Mirbeau: La Mort de Balzac.
1er décembre. Andrzej Wajda: Les Possédés. (À la moulinette Jean-Claude Carrière. On ne peut rien lui reprocher, mais cet homme a le génie d’éteindre toute étincelle quoi qu’il touche. Belle photo, belle lumière, belles images…)
2 décembre. Balzac: Les Chouans. (De nos jours on peut difficilement avaler les notes de Barbéris, et de ses épigones.)
2 décembre. Andrzej Wajda: L’Homme de fer.
4 décembre. Andrzej Wajda: Kanal.
5 décembre. Modiano: La Place de l’Étoile.
6 décembre. Gorki / Tchekhov: Correspondance. (Gorki est lourd, Tchekhov reste poli.)
6 décembre. Andrzej Wajda: Cendres et diamant.
7 décembre. Kerouac: Satori à Paris.
10 décembre. Balzac: L’Envers de l’histoire contemporaine.
11 décembre. Elia Kazan: Un tramway nommé Désir.
13 décembre. Norman Jewison: L’Affaire Thomas Crown. (Parfait film “populaire” de l'époque (1968), avec split screen, zooms discrets, acteurs que l'on aime, musique descriptive, couleurs, éclairage, cadrages, montage, intrigue. Les téléphones sont datés, l’ordinateur est préhistorique, les comptes en banque suisses sont anonymes, les voitures sont aussi longues que l’écran. La première profileuse du cinéma. Je me suis pris à penser à Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon.)
16 décembre. Balzac: Une ténébreuse affaire.
17 décembre. Balzac: Le Député d’Arcis.
17 décembre. Clarence Brown: Anna Karénine.
18 décembre. Paul Claudel: L’Otage.
18 décembre. William Myler: Wuthering Heights.
20 décembre. Blake Edwards: The Party.
24 décembre. Ernst Lubitsch: The Shop Around the Corner.
24 décembre. Ernst Lubitsch: Design for Living. (Génial.)
25 décembre. Olivier Horlait: Nicostratos le pélican.
25 décembre. Ernst Lubitsch: La Huitième Femme de Barbe-Bleue.
26 décembre. Ernst Lubitsch: Angel.
27 décembre. Ernst Lubitsch (et Preminger): That Lady in Ermine.
28 décembre. Lubitsch et autres: If I Had a Million.
29 décembre. John Cowper Powys: Wolf Solent.
29 décembre. Balzac: Un épisode sous la Terreur.
30 décembre. Julien Duvivier: Anna Karénine.
30 décembre. Balzac: Z. Marcas.
8 septembre. CM: Radio Nuit.
8 septembre. Rohmer: Le Signe du Lion.
10 septembre. Liv Ullmann: Mademoiselle Julie.
10 septembre. CM: Trans-Amour-Étoiles.
17 septembre. Laurent Chamontin: L’Empire sans limites.
17 septembre. Patrick Modiano: L’Herbe des nuits.
25 septembre. Philippe de Broca: Le Diable par la queue.
30 septembre. Lucas Belvaux: Un couple épatant.
1er octobre. Lucas Belvaux: Cavale.
2 octobre. Luca Belvaux: Après la vie.
2 octobre. George Orwell: 1984.
4 octobre. Antoine Blondin: Un singe en hiver. (D'abord illisible, je ne suis pas du tout en état de lire ce truc, puis je m'y fais. Une belle citation.)
4 octobre. Ingmar Bergman: La Honte. (Terrible, horrible, effrayant.)
7 octobre. Simon Leys: Orwell ou l’horreur de la politique.
8 octobre. Collectif: Gide chez Mauriac.
10 octobre. CM: Travaillez quand vous avez encore la lumière.
15 octobre. CM: Le Pont du Secret.
24 octobre. CM: Le Temps accompli 1.
26 octobre. Bergman: L’Heure du loup.
28 octobre. CM: Conversation avec André Gide.
30 octobre. Annie Wellens: La Lecture ou la louanges des abeilles.
1er novembre. CM: Journal d’une ombre.
9 novembre. Stefan Zweig: Le Monde d’hier.
16 novembre. Laurent Greilsamer: Le Prince foudroyé. La vie de Nicolas De Staël.
17 novembre. Octave Mirbeau: La Mort de Balzac.
1er décembre. Andrzej Wajda: Les Possédés. (À la moulinette Jean-Claude Carrière. On ne peut rien lui reprocher, mais cet homme a le génie d’éteindre toute étincelle quoi qu’il touche. Belle photo, belle lumière, belles images…)
2 décembre. Balzac: Les Chouans. (De nos jours on peut difficilement avaler les notes de Barbéris, et de ses épigones.)
2 décembre. Andrzej Wajda: L’Homme de fer.
4 décembre. Andrzej Wajda: Kanal.
5 décembre. Modiano: La Place de l’Étoile.
6 décembre. Gorki / Tchekhov: Correspondance. (Gorki est lourd, Tchekhov reste poli.)
6 décembre. Andrzej Wajda: Cendres et diamant.
7 décembre. Kerouac: Satori à Paris.
10 décembre. Balzac: L’Envers de l’histoire contemporaine.
11 décembre. Elia Kazan: Un tramway nommé Désir.
12 décembre. Andrzej Wajda: Génération. (Polanski est très jeune et s’appelle encore Polański. Les communistes sont des gentils, les résistants qui ne le sont pas sont des méchants.)
13 décembre. Norman Jewison: L’Affaire Thomas Crown. (Parfait film “populaire” de l'époque (1968), avec split screen, zooms discrets, acteurs que l'on aime, musique descriptive, couleurs, éclairage, cadrages, montage, intrigue. Les téléphones sont datés, l’ordinateur est préhistorique, les comptes en banque suisses sont anonymes, les voitures sont aussi longues que l’écran. La première profileuse du cinéma. Je me suis pris à penser à Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon.)
16 décembre. Balzac: Une ténébreuse affaire.
17 décembre. Balzac: Le Député d’Arcis.
17 décembre. Clarence Brown: Anna Karénine.
18 décembre. Paul Claudel: L’Otage.
18 décembre. William Myler: Wuthering Heights.
20 décembre. Blake Edwards: The Party.
24 décembre. Ernst Lubitsch: The Shop Around the Corner.
24 décembre. Ernst Lubitsch: Design for Living. (Génial.)
25 décembre. Olivier Horlait: Nicostratos le pélican.
25 décembre. Ernst Lubitsch: La Huitième Femme de Barbe-Bleue.
26 décembre. Ernst Lubitsch: Angel.
27 décembre. Ernst Lubitsch (et Preminger): That Lady in Ermine.
28 décembre. Lubitsch et autres: If I Had a Million.
29 décembre. John Cowper Powys: Wolf Solent.
29 décembre. Balzac: Un épisode sous la Terreur.
30 décembre. Julien Duvivier: Anna Karénine.
30 décembre. Balzac: Z. Marcas.
Marrant, on a parlé de ventouses le premier janvier.
RépondreSupprimerIl y a des chats de Schrödinger partout. C'est la réflexion que l'on trouve dans "Du sens" (piquée ailleurs: Borgès? Mais je crois que dans le neutre Barthes l'attribue à Pyrrhus): les histoires ne s'expliquent que par la fin.
A chaque instant tout est indécidable.
J'ai retrouvé The Porcupine de Barnes. Tu le veux?
RépondreSupprimerOui, oui.
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