lundi 12 janvier 2015

Gwen XXXI


Après une interruption dû aux événements de ces cinq derniers jours, je reprends mes réponses aux questions.



1. Oui.
 
2. Pas de préférence.

3. Les choses sont écrites, oui. Quoique je crois à la liberté humaine.

4. Oui, mais il faut poser la question aux autres.

5. Non, voire jamais. Quoique: ma mort ou la mort des autres? Je pense souvent à mes morts chéris, et j’ai peur de la mort possible de ceux que j’aime. Tout le temps: l’éventuelle mort d’un de mes enfants, par exemple, quand ils roulent en voiture, là, oui, tout le temps. La mienne je n’y pense pas. La mort, d’un point de vue philosophique, n’est pas une question qui me taraude, en fait: ce n’est pas une question.

6. Les anniversaires, les mariages, les baptêmes, les communions, les Pâques et Noëls, les 14-Juillet, les retrouvailles, surtout les retrouvailles.

7. Combien? dix au moins.

8. Oui, oui, oui!

9. J’ai des lettres qui me sont précieuses, et une ou deux photos floues.

10. Non, n’importe quand.

11. J’éprouve trop de facilité. Et puis là, je vais vous dire la vérité: «Vous me faites chier! Vous voulez que je m’excuse? Je m’excuse, là! voilà!» (Je n’en pense pas moins.) 

12. On me quitte toujours (sauf une), c’est une malédiction, ou alors, je suis vraiment un sale type.

13. Beaucoup de choses ont été accomplies dans ce cadre-là.

14. Une vraie contrariété: je me tais. Je retourne dans ma tanière, je plonge dans mes ténèbres, je ne peux plus parler. Une petite contrariété: je dirais: «contre mauvaise fortune bon cœur». Mais toutes les contrariétés sont formidables, accablantes, sont des vraies contrariétés dont je ne me sors pas.


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