mardi 6 janvier 2015

Gwen XXVI


Les dernières questions de la rue Linière.

 
1. Non, banal.


2. Je n’ai pas besoin de veilleuse, je peux tout aussi bien dormir au jour que dans le noir complet.


3. Oui. Ça passe assez vite. Plutôt chez moi, c’est l’expression «en avoir gros sur la patate». J’accuse le coup. J’encaisse. Certains disent que je suis boudeur.


4. Oui, je déteste le café bu dans des tasses en cette sorte de plastique (polyester) qu’on vous présente parfois sur les aires d’autoroute ou dans certains distributeurs.


5. Je crois que vous avez déjà posé cette question. Trois ans.


6. Rarement, heureusement, car sinon ce ne serait pas une rencontre marquante. Combien dans une vie? Une dizaine ou moins? C’est déjà beaucoup. Je vais dire trois.


7. Pour les rares choses qui m’importent vraiment: oui, je suis catégorique. Exemple: la littérature. Pour le reste, je peux changer d’idée comme de chemise et me laisser influencer par n’importe qui. Exemple: la politique.


8. Oui. je m’excuse tout le temps. On ne me présente jamais d’excuses.


9. Ni l’un ni l’autre. Au milieu de la nuit quand ce n’est plus possible de dormir entortillé dans des draps qui font des nœuds.


10. Oui, des cartes postales, ou dans mon carnet noir quand je n’ai pas mon ordinateur à portée.


11. Non. Mais pourquoi pas. Jésus a bien fréquenté un percepteur.


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