Très triste ce soir que le premier cours de voile ne se soit pas très bien passé. La tristesse du père qui fait un cadeau dont il attend beaucoup (rien pour lui, beaucoup de bonheurs pour ses enfants) et qui se rend compte que ce n’est pas exactement cela qui aurait convenu.
Il y aura d’autres soirs, d’autres retours de leçons de voile.
Cependant
nous avons la chance de ne pas être trop mal logé, d’être peu
gênés par les autres habitants du gîte, et surtout d’avoir une vaste cuisine,
vaste comme une salle de bal, avec ce merveilleux balcon sur toute la
longueur qui domine la plage, balcon ombragé, à la rambarde de bois
bruni, seul balcon de cette plage, sentiment de dominer tous les
autres et d’être d’affreux privilégiés, d’avoir tout cela
pour soi, alors qu’en bas, ils ne jouissent que d’une petite table du café et paient le prix fort pour boire, ou sont étendus, entassés, sur
le ponton de bois ou sur l’espèce de caillasse qui joue le rôle
de sable.
Autre avantage, nous avons une trentaine de petit pas à faire pour être dans l’eau, et si je ne peux pas surveiller très bien les enfants qui se baignent, ce n’est qu’à cause de ces pins, pins qui protègent du soleil, mais qui cachent en partie le lac. La pointe arrondi du Méale est bien placée entre deux branches, Les Orres sont dissimulées, et tout à droite le Morgon se devine à travers les branches. Il faut aller sur le retour du balcon, à gauche, pour voir droit devant soi le Guillaume. Pendant qu’ils étaient à leur cours je suis monté très haut à travers un sentier dans les broussailles puis sous une accueillante forêt, jusqu’à Sanière peut-être, d’où je suis redescendu en courant par la route et le plan d’eau. Fini la lecture de Machenka.
Autre avantage, nous avons une trentaine de petit pas à faire pour être dans l’eau, et si je ne peux pas surveiller très bien les enfants qui se baignent, ce n’est qu’à cause de ces pins, pins qui protègent du soleil, mais qui cachent en partie le lac. La pointe arrondi du Méale est bien placée entre deux branches, Les Orres sont dissimulées, et tout à droite le Morgon se devine à travers les branches. Il faut aller sur le retour du balcon, à gauche, pour voir droit devant soi le Guillaume. Pendant qu’ils étaient à leur cours je suis monté très haut à travers un sentier dans les broussailles puis sous une accueillante forêt, jusqu’à Sanière peut-être, d’où je suis redescendu en courant par la route et le plan d’eau. Fini la lecture de Machenka.
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