Quand j’étais adolescent j’avais une
curieuse conception du paradis. J’avais inventé qu’au paradis on se
souviendrait de tout ce qu’on avait su, vu, vécu sur terre, mais rien de
plus; aussi je lisais le plus de livres possible pour en avoir
«stocké» le plus possible dans ma mémoire avant ma mort ;
étant entendu qu’avec ce raisonnement il était absolument inutile de relire.
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