Demain enterrement.
Deux journées
affreusement vides. Ma mère et moi – sans lui. Demain cérémonie. Et ils
annoncent de la neige. J’avance péniblement dans un article pour Pierre Leroux
(Buber-Neumann et Evguenia), dans mes corrections pour le Cnes Mag ; dans
ma lecture de La Peau de
Malaparte. Le chien va un peu mieux. Le chat dort avec moi toutes les nuits.
Pour demain maman a sorti un manteau de fourrure – qui vaut un million, me
dit-elle. De temps en temps elle dit, pour elle toute seule : «Pauv’
bonhomme.» J’ai porté un chèque des locataires à la banque ; j’ai
téléphoné au notaire.
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