samedi 9 novembre 2013

Mardi 9 novembre 2010



La journée avait pourtant bien commencé. Courses. À l poste, une machine, mais elle n’accepte que les pièces, alors une autre machine pour changer son billet. Maintenant on fait son recommandé soi-même et on tape sur le clavier ses nom et adresse si l’on veut envoyer un colis. Bien entendu le vieux monsieur qui était devant moi avait cinq recommandés, et la vieille dame un colis. Progrès : pour aider ces clients devant ces machines il y avait deux dames de la poste. L’un a été surprise que je fasse les manipulations tout seul : «oh mais vous êtes un pro !»
Je réécris :
La journée avait pourtant bien commencé. Mais tout a été laborieux :

— la poste, il y a maintenant des charmantes dames devant les machines pour expliquer comment marchent les machines.
— Orlando, je suis têtu, non je ne veux pas le Haendel, je veux le Vivaldi, nom d'un p'tit bonhomme! Bref, j'ai mon billet.
— Barrette pour mac (trouver la bonne pour le bon).
— J'ai mes livres, dont un dont la commande remontait à deux ans.
— papier hygiénique (c'était urgent).
Avec ça, pas reçu de carte postale (on sait jamais).
Hier soir j’ai été qualifié par Philippe de libraire. Je n’aime pas cela. J’ai écrit, en langage sibyllin :
“Il y a bien longtemps que je ne suis plus ce que vous dites que je suis. Reconnaissez que j'ai peu de susceptibilités: accordez-moi celle-là.”


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire