Message personnel: pâtés mangés, saucissons mangés,
petit billy mangé, jambon donné, boudins antillais mangés, chocolats mangés,
vin bu, y a plus rien.
À l'année prochaine!
«Every Saturday buries a Friday
if you come to look at it.»
Débat sur la prostitution, c’est
comme les débats sur les films ou la littérature: il suffit qu’un individu aime
telle ou telle petite abjection (ou tel mauvais film), il faut qu’il fasse des
phrases pour se justifier, voire qu’à partir de là il nous développe toute une
théorie.
«Es muß sein!»
«Il est probable que les peuples des colonies
massacreront un jour colons, soldats et missionnaires et viendront à leur tour
“opprimer” l'Europe. Et nous nous en réjouissons. Non par cet amour de la
symétrie qu'est le sentiment de la justice et qui est d'une esthétique bien
dépassée, mais parce que les nègres sont plus proches de nous que les
Européens, et que nous préférons leur pensée primitive “à la pensée
rationnelle”; leurs magies aux religions dogmatiques; leurs statues, leurs bijoux
et leurs bordels aux nôtres! Nous sommes avec les noirs, les jaunes et les
rouges contre les blancs. Nous sommes avec tous ceux qui sont condamnés à la
prison pour avoir eu le courage de protester contre les guerres coloniales.
Nous fraternisons avec vous,
chers nègres, et vous souhaitons une prochaine arrivée à Paris, et de pouvoir
vous y livrer en grand à ce jeu des supplices où vous êtes si forts. Pénétrés
de la forte joie d'être traîtres nous vous ouvrirons toutes les portes ! Et
tant pis si vous ne nous reconnaissez pas!»
Bonnets rouges: En ce qui
concerne 1675, c'était de “gauche” ou c'était de “droite”? Trois siècles plus
tard, les historiens ne sont toujours pas d'accord.
D'après wikipedia, on ne connaît
que quatre rotrouenges, qui ont été écrits au XIIIe siècle. Eh bien, nous avons
un ami qui s'y est mis, et qui, pour l'heure, en a écrit un cinquième.
Je vous laisse, j'ai pas fini: Caroline
chérie, 2e version, Denys de La Patellière, 1968. Quel film! Pour mes
amis cinéphiles (Tags: Seurat, Demy, Rohmer, Coppola Jr, Clouzot, Kubrick).
J'ai écrit deux pages: il n'y a
qu'entre six heures et sept heures du matin que j'ai l'esprit vif.
P a bien travaillé. Maintenant va faire une grosse
connerie… mais vraiment une grosse connerie (je sens ça).
«Esto peccator et pecca
fortiter.»
Angot, Moix: les «belles et
hautes voix» haussent le ton face aux périls: la France est sauvée.
Il y avait longtemps. Je vous ai
remis quelques cailloux.
«J'ai retrouvé : tout ce que je
connais de Morrison est là.»
D'une amie fb:
«À quoi marchez-vous ? Je me
demande: À quoi marchez-vous, mes amis? À quelles valeurs, quelles envies,
quels moteurs? Où pensez-vous allez? Où allez-vous? Avec qui? Et pourquoi?
Quelle est votre vie? Ce qu'elle est, ce qu'elle fut, ce que vous pensez
qu'elle devrait être. Qui êtes vous? Parce que, merde, quoi, vous êtes mes
amis, FB, certes, mais mes amis. Bon, alors, je vous demande: à quoi vous
marchez, quelles sont les énergies qui vous donnent envie de construire encore
et toujours? Comment réussissez-vous à donner autant de messages d'amour, de
paix et d'espoir ? Vous êtes étonnants, détonnants.»
Je suis
tellement influençable que j'ai acheté Gramsci.
Le journaliste
(si on veut) de BFM télé: «À Colombey ils ont déposé une berge… euh… une verge…
euh… une gerbe…»
Comme je disais
l'autre jour, moi ce qui me barbe dans le ciné-club, c'est le débat après la
séance.
Contrepèterie:
«par quel bout les attraper».
Dormir, dormir,
dormir, dormir, dormir, dormir, dormir, dormir, dormir, dorm
Trop de liens à
partager ce matin…
Ah! notre
jeunesse facebookienne… au temps où nous étions innocents… où nous croyions que
tout allait y être possible… et le lancer de moutons! Nostalgie.
«N’oublie pas
que tu es en deuil.»
Médite sur les glaires cervicales
A vu Un caprice de Caroline chérie
Balance des “J'aime” à tout va
Finit son café
et s'y met.
«Chaque inhumation a lieu dans une fosse séparée.
Chaque fosse a 1,50 mètre à 2 mètres de profondeur
sur 80 centimètres de largeur.
Elle est
ensuite remplie de terre bien foulée.»
«La dépose de
la roue de secours doit pouvoir s'opérer sans déchargement du cercueil.»
Série: j'écris
des titres: Une terre bien foulée.
“Aujourd’hui, ce n’est pas Godard qui est hors du
monde, c’est le monde qui est hors de Godard.”
“Les loups des steppes se promènent sans chien.”
“Tiens ! il n’y
a pas d’araignée ce matin.”
13 novembre:
Ah! C'est aujourd'hui! Il faut que je me mette en condition!
Tiens si
j'allais me choisir quelques favoris sur flickr au lieu de barboter dans mon égocentrisme?
«Ceux qui
s'arrogent la position de faire sortir autrui de l'aliénation visent toujours
une forme de maîtrise» (M. Rueff, préface à Gramsci).
«Commencer à
vivre c’est partir vers l’ouest» (Jean-Pierre Abraham).
14 novembre:
Gentillesse. Fini. On remballe. Jusqu'à l’année prochaine.
P aime les
sourires.
P attend la
neige (Ibis budget: la pression de l'eau dans les robinets me rappelle celle
dans les palaces yougoslaves à l'époque de Tito).
«Nous aussi
nous sommes de gauche.»
P ne pense qu’à
ça.
«On connaît bien peu ceux qu’on aime
mais je les comprends assez bien
étant tous ces gens-là moi-même
qui ne suis
pourtant qu’un babouin.»
Retour sur le passé, 23 juin 2009:
A n’aime que la chanson à texte (Brassens Juliette
Gréco) ; B aime le metal, le hard rock, dit-elle ; C aime la pop, variétés,
plutôt anglaise des années soixante, et bien autre chose – éclectique. RC est
allergique à tout ça, y compris Miles Davis qu’une soirée mémorable il a essayé
d’écouter en compagnie de son ami Flatters, la musique ce n’est pas la
musiquette. PB on le sait est tombé amoureux de PJ Harvey. PS, qui est arrivé à
RC par Pascal Sevran, pense que les Beatles sont de la plus haute importance
dans l’histoire de la musique du vingtième siècle. D, qui ne dit rien, pense
que, à tout prendre, il préfère la guimauve de Gérard Lenorman à la fausse
poésie Dabadie-Julien Clerc.
François
Truffaut disait: «les chansons populaires disent la vérité».
Je vous laisse.
J'en ai gros sur la patate de plusieurs choses. Salut.
«Chacun a ses
raisons dans sa conduite» (Voltaire).
Il y en a qui
cherchent toujours l'objet petit a. (WTF)
Bloy disait:
«L’antisémitisme est le soufflet le plus horrible que Notre Seigneur ait reçu
dans sa Passion qui dure toujours, c'est le plus sanglant et le plus
impardonnable parce qu'il le reçoit sur la Face de sa Mère et de la main des
chrétiens.»
Tout va bien. 95% de mes rêves sont de beaux et
doux rêves et mes cauchemars sont saugrenus.
“Risible comme
un cauchemar de l'aube.”
J'ai tous les
vices.
P spécule sur
l'art contemporain.
Merci le
courrier accumulé (merci facteur!), merci les anciennes PTT (mesdames), merci
Cher Maître (notaire), merci chère clerc (clerce, clerke?), merci ô mes
assurances (matmut, maaaf), merci apostrophe (ya pas), merci esperluète (ya
pas), merci pour avoir comblé mon jour. Je me pose, beaujolais nouveau (pour
embêter les dénigreurs) plus vieux poche poussiéreux années cinquante d'un curé
mort (Hougron? ou Carco? ou Barrès? le plus court…), les cimetières attendront
demain matin.
“Allez! Haut
les cœurs! Tout réussit à qui sait patienter. J'ai rencontré un type avec qui
j'aurais aimé travailler. (Bon. Là, il est un peu tard.) … Et ce projet qui
date de vingt ans, va peut-être avoir lieu.” (la phrase qui sort tout seul le matin
au réveil — mais qui parle à l'intérieur de moi?)
Si quelqu'un
sait faire des crochets sur un clavier mac qui fonctionne sur un virtual pc,
présentement ça m'aidera plus que l'art de croquer les petits enfants à la
Saint-Nicolas.
Patristique
grecque et Ibis Budget. Bonne journée
Une toute
petite phrase. On a envie de réagir violemment. Quitte à faire mal. Encore
qu'il s'en foutrait du P. Et puis non, on reste muet, en silence, consterné,
hébété. Est-ce ainsi que cela va finir?
Heureusement
tout cela n'est rien, il nous reste Ephrem le Syrien et Évagre le Pontique. Et
je ne vous dis rien de Photius l'humaniste, la joie du samedi. (Mais quel était
celui qui volait comme un dirigeable?)
Je rougis du
compliment, j'en suis ravi de ravi: «Ses énigmes sont belles».
Cette fois
c'est fini, encore que, on n'en a jamais fini:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire