Une rapide recherche Google permettra de retrouver rapidement les auteurs des thèses ici présentées.
(J'ai eu la flemme de corriger l’orthotypo…)
«Les auteurs qui se sont intéressés à la
pratique des éducateurs sociaux s’accordent à penser que l’agir de ces derniers
procède avant tout d’un engagement quotidien, d’un souci de l’autre porté par
des gestes actualisés en situation, pratique dont la mise en
intelligibilité fait appel à une logique plurielle, or, depuis l’introduction
de la gestion managériale et de la sémantique des compétences dans le champ de
l’éducation sociétale, l’activité des éducateurs se trouve placée sous un
éclairage réducteur qui s’intéresse aux seuls faits et gestes mesurables,
aussi, afin de rompre avec une pensée positiviste binaire, nous avons opéré
grâce à un changement de paradigme en optant pour une approche esthétique (et
éthique) qui conçoit l’agir humain non pas morcelé, mais envisagé comme une
globalité, d'autant que, corollairement, une telle approche coïncide
particulièrement bien avec l’activité des éducateurs qui se singularise par un
entremêlement des dimensions corporelle, affective et réflexive, en conséquence
de quoi, nonobstant la singularité de l'approche sociologique, cette hypothèse,
nous l’avons mise à l’épreuve grâce à une enquête de terrain menée au travers
d’une observation participante dans deux structures éducatives des régions
genevoise et grenobloise; ainsi, nos analyses reposent sur les contributions de
chercheurs, majoritairement situés dans le courant esthétique et pragmatiste,
qui se sont intéressés aux théories de l’action, et nos observations ont dans
une large mesure permis de crédibiliser notre hypothèse, nous permettant, d’une
part, d’identifier quelques axes majeurs qui contribuent à la construction
d’une épistémologie de l’agir des éducateurs et, d’autre part, d’ouvrir
quelques perspectives pour la formation des praticiens.»
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