«Avant l’opération, Lacan récrimina contre les piqûres et
manifesta une grande irritabilité face aux infirmières. Puis il sembla se
porter à merveille pendant quelques jours. Mais, brusquement, la suture
mécanique se rompit, provoquant une péritonite suivie d’une septicémie. La
douleur était atroce. Tel Max Schur au chevet de Freud, le médecin prit la
décision d’administrer la dose de morphine nécessaire à une mort en douceur. Au
dernier instant, Lacan le fusilla du regard.»
Élisabeth Roudinesco, Jacques Lacan, éd. Fayard, p. 525
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