lundi 18 mars 2013

La mort de Lacan


«Avant l’opération, Lacan récrimina contre les piqûres et manifesta une grande irritabilité face aux infirmières. Puis il sembla se porter à merveille pendant quelques jours. Mais, brusquement, la suture mécanique se rompit, provoquant une péritonite suivie d’une septicémie. La douleur était atroce. Tel Max Schur au chevet de Freud, le médecin prit la décision d’administrer la dose de morphine nécessaire à une mort en douceur. Au dernier instant, Lacan le fusilla du regard.»
Élisabeth Roudinesco, Jacques Lacan, éd. Fayard, p. 525


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