Les divorcés remariés n’ont pas le droit de communier.
(Je devine qu’il s’agit d’une histoire de sexe. Sinon, je
ne vois pas.)
Ce qui veut dire, si j’interprète bien, que les divorcés
non remariés peuvent communier.
Et un divorcé non remarié mais qui vit maritalement?
Pareil?
Mais les personnes mariées qui pratiquent l’adultère n’ont
qu’à se confesser pour ensuite pouvoir communier.
Et ce autant de fois qu’elles veulent, il suffit de se
reconfesser.
Un divorcé non remarié qui couche avec une femme (de temps en temps, et pas forcément avec la même) a donc
droit, lui aussi, une fois qu’il s’est confessé, à la communion.
Tout comme tout célibataire qui a une ou des relations
sexuelles. (La confession a du bon.)
Quant aux personnes nombreuses (chrétiennes j’entends) qui
vivent ensemble sans être mariés, logiquement, elles devraient se confesser
avant chaque communion.
Ce qui pourrait être le cas avec chaque divorcé remarié
qui irait se confesser avant chacune de ses communions (sans coucher avec
ladite personne entre la confession et la communion).
Mais on peut envisager d’autres cas de figure : un
divorcé remarié qui vivrait avec une femme dans l’abstinence (là il ne fait
rien de “mal”).
Et si le conjoint du divorcé remarié meurt, alors celui-ci
devient veuf selon l’Église, puisque ce qui achoppait (l’indissolubilité du
mariage chrétien) a disparu, et que l’Église admet le mariage des veufs. Il n’y
a plus qu’à régulariser; il peut se remarier à l’église, non?
Et si le célibataire ne fait qu’un mariage civil, a-t-il
droit à la communion?
Et si le divorcé épouse un conjoint du même sexe?
(Confession? Mais pour le coup il ne s’en tirera pas avec trois pater et
deux ave…)
Je pense qu'il n'y a pas "qu'une histoire de sexe". C'est un problème de sacrement.
RépondreSupprimerDu fait que le mariage soit un sacrement découle un certain nombre de conséquences (qui n'existent pas pour les protestants, de fait).
Je ne comprends pas bien la nature ou le rôle des sacrements, mais j'ai l'impression que ce sont les piliers de l'Eglise catholique. D'où leur importance fondamentale.